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Un avocat de Samuel Eto’o désigné Président du comité de Normalisation de la FECAFOOT – [ Biographie]

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Après moult tractations, les noms des membres devant conduire la normalisation de la FECAFOOT ont été dévoilés ce vendredi 8 septembre 2017 par la mission conjointe FIFA/CAF

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Alors que des rumeurs annonçaient Joseph Antoine Bell ou encore Gilbert Kadji, c’est finalement Me Dieudonné HAPPI qui devra sortir le football de l’anarchie dans lequel il est actuellement plongé, comme l’a annoncé lebledparle.com. Le juriste devra rédiger de nouveaux statuts qui soient en conformité avec les statuts et standards de la FIFA ainsi qu’avec la législation nationale obligatoire en vigueur. Il sera assisté de Me Marcelle Denise Ambono comme Vice-Presidente. Maurice Samuel Bellet Edimo, Dr Abdou Oumerou et Kevin Njomo  Kamdem.

Pas très connu du grand public, Me Dieudonné HAPPI est tout même connu dans les milieux du football, comme un très proche conseiller de Samuel Eto’o. Il a longtemps défendu le meilleur buteur de l’histoire des lions indomptables devant certaines juridictions. On se souvient encore après la débâclé des lions indomptables au Mondial de 2014, de nombreuses informations faisaient état de ce que, Samuel Eto’o avait été attendu par la Police puis son passeport retiré par la Délégation Générale à la Sureté Nationale : et c’est l’avocat de 66 ans qui avait pris le devant de la scène pour blanchir l’image de son client

Ci-dessous, une chaude réaction de Me Dieudonné HAPPI en 2014 defendant Samuel Eto’o

  

Lebledparle.com vous propose le parcours de Me Dieudonné HAPPI dressé par le Blog Atangana Eteme

C’est un avocat qui correspond trait pour trait à la représentation que l’on se fait de cette profession auréolée de prestige.

Où le paraître l’emporte sur l’être. Où le chic et le clinquant sont la règle. Où l’on cultive l’art de la rhétorique et des tournures de phrases à n’en plus finir. Il ne faut donc surtout pas être un homme pressé lorsqu’on aborde Maître Happi. Car son visage ferme s’illumine instantanément et il devient intarissable avec de grands gestes expressifs. Pourrait-il en être autrement pour cet homme né le 26 novembre 1951 qui a réalisé son rêve d’enfance, celui d’être avocat. C’est cette ambition tenace qui a guidé sa scolarité tel un fil d’ariane. Après des études secondaires aux lycées de Buéa et de Manengouba, il passe finalement son bacc dans un lycée français. Dès lors, le jeune Dieudonné se voit déjà. Il se plonge résolument dans des études de droit aux universités de Rouen et d’Angers. Un Deug, une licence et une maîtrise en droit sont au bout de son cursus. L’étudiant se rapproche ainsi de son rêve. Parti du Cameroun en 1977, il prend l’avion du retour en 1981 où il a rendez-vous avec son destin.

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Admis en stage d’avocat en 1983, il peut en 1985 enfiler la tant désirée robe noire qui lui permet de siéger au sein de l’ordre national des avocats. Fuyant la saturation qui guette les grandes cités Douala et Yaoundé, il se met dans la peau de pionnier en allant ouvrir son cabinet dans la toute nouvelle province de l’Extrême-Nord.

D’année en année et au fil des procès, sa notoriété va crescendo. Comme en ce mois de l’année 1991 où il plaide au palais de justice de Maroua la cause de l’ancien directeur de la sécurité présidentielle du président tchadien déchu Hisseine Habré. De Dakar où il s’est exilé, l’ex homme fort de N’djamena téléphone régulièrement à l’avocat pour prendre les nouvelles de son protégé, accusé de meurtre en terre camerounaise sur fonds de règlements de comptes entre anciens barons du régime.

Me Dieudonné Happi fait donc désormais partie du cercle très restreint des avocats qui comptent lorsqu’il se laisse piquer par le virus de la politique à la faveur de la brise démocratique qui souffle dans les années 90. Par opportunisme ou par réalisme, il s’embarque dans la mouvance qui a le vent en poupe : les forces du changement. En deux temps trois mouvements, il se retrouve coordonnateur dans le Grand-Nord de l’Union pour le changement ensemble hétéroclite d’associations et de partis politiques qui soutiennent la candidature de Ni John Fru Ndi à la présidentielle d’octobre 1992. Mais le chairman au faîte de sa popularité tombe de haut, Il perd. Nombre de ses partisans se dispersent. Me Happi fait le mort. Il ne redescend dans l’arène politique qu’en décembre 1995 lorsqu’il adhère à l’Undp dont il devient rapidement un membre influent en accédant au bureau politique. Il sera même conseiller municipal à Maroua de 1996 à 2002. Ceux qui cherchent des exemples d’intégration nationale sont servis.

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Conséquence, le gouvernement camerounais se serait tourné vers une personnalité, pour assurer le poste de président du Comité de normalisation de la Fécafoot. D’avis informés, il s’agirait de maitre Dieudonné Happi, avocat camerounais de 66 ans. Il est notamment connu pour avoir défendu Ngamo Hamani dans l’affaire qui le concernait dans les années 2000. Des sources Camfoot affirment que le choix de Me Dieudonne Happi serait stratégique ; puisque l’homme de droit devra, dans le cadre de la gestion des affaires courantes de la Fécafoot, s’occuper de défendre l’instance devant le TAS et toutes les autres juridictions possibles.


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