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Secoué par la Maladie, Issa Hayatou s’accroche à la tête de la CAF

Issa Hayatou

Lors de la dernière CAN au Gabon, le natif de Garoua a montré aux yeux du monde des signes de fatigue. Malgré tout il entend conserver son strapontin le 16 mars prochain au cours de l’assemblée générale élective de la confédération africaine de football.

 


Issa Hayatou
Issa Hayatou – DR

 

Malgré le poids des années et des charges, « l’Empereur » n’est pas disposé à céder son trône. Ainsi surnommé par les chroniqueurs de son long règne, le Camerounais Issa Hayatou, 70 ans, dont vingt-neuf passés à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), s’apprête à se succéder à lui-même. Le 16 mars, lors de l’assemblée générale de la confédération, le colosse à fine moustache briguera un huitième mandat à la tête de l’instance, dont le siège est situé au Caire. Doté d’une solide constitution, en dépit d’une transplantation rénale subie en novembre 2015, le dirigeant fait volontiers remarquer que les statuts actuels de l’organisation l’autorisent à rester au pouvoir jusqu’en… 2029.

Dimanche 5 février, l’Empereur réunira une nouvelle fois ses partisans à l’occasion de la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à Libreville, au Gabon. En poste depuis 1988, assuré d’être réélu par les 54 fédérations nationales membres de la CAF, Hayatou affrontera dans les urnes Ahmad Ahmad, patron de l’association malgache. Comme nombre de dirigeants contactés par Le Monde, l’outsider « n’aime pas parler, par principe », du numéro un sortant. « Je dois me concentrer sur le futur. Le chantier est énorme », ajoute M. Ahmad, dont le pays s’est vu retirer, sitôt sa candidature annoncée, l’organisation de la CAN 2017 des moins de 17 ans pour impréparation.

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Un dirigeant au tempérament éruptif

« C’est une bonne chose que les requêtes insistantes et persistantes de la majorité des fédérations, pour qu’il rempile, aient pu finalement venir à bout de la réticence de Monsieur Hayatou. Il n’a fait que répondre à cet appel », argue un ténor de la CAF pour expliquer l’énième tour de piste de leur « leader ». Dirigeant au tempérament éruptif, le Camerounais s’est notamment distingué en privant de CAN pendant quatre ans le Togo, lequel avait décidé de retirer sa sélection à la suite de l’attaque de son bus en janvier 2010, lors de l’édition organisée par l’Angola. Issu d’une lignée qui descend des sultans islamisés du XVIe siècle, l’ancien athlète (400 m et 800 m) et professeur d’éducation physique sidère les observateurs par sa longévité.

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« Quelles en sont les raisons ? C’est une bonne question. Je ne sais pas, honnêtement. Il doit bien s’occuper de ses nombreux supporteurs », suggère un de ses anciens collègues du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA)….


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