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Fo’o Tchendjou 2 Sokoudjou : « Que le gouvernement met de la bonne foi et l’amour du pays dans ce dialogue »

Fo Sokoudjou

Le président camerounais Paul Biya a annoncé mardi 10 septembre la convocation fin septembre d’un « grand dialogue national » sur le conflit meurtrier entre des groupes séparatistes de la minorité anglophone et les forces de sécurité dans l’Ouest. Ce dialogue sera présidé par le Premier ministre Joseph Dion Nguté et rassemblera les différentes composantes sociales, y compris des représentants des forces de défense et de sécurité, ainsi que ceux des groupes armés. Mais beaucoup de zones d’ombres planent encore sur les contours de ce futur dialogue. Lebledparle.com vous propose la sortie du Chef Bamendjou qui propose sa réflexion sur la manière dont le dialogue va se dérouler.


Fo Sokoudjou
Fo’o Tchendjou 2 Sokoudjou – DR

Le dialogue oui mais ne nous trompons plus pour une seconde fois car on ne saurait se tromper de chemin à l’aller et se tromper également au retour !!!

Retrouvons-nous tous sous l’arbre à palabres chacun avec son arbre de paix et de manière honnête, sincère, dialoguons, pardonnons-nous mutuellement et réconcilions-nous pour le bien de ce pays qui nous est si cher.

Que le pays se réconcilie avec son premier Président, le Père de l’indépendance dont les restes sont abandonnés dans une broussaille à Esaka et qui peut être une malédiction pour nous dans la pure tradition Africaine car On n’abandonne pas les restes de son père sous la pluie.

Réconcilions-nous avec notre histoire, douloureuse soit-elle, et fixons les voies du futurs dans une démarche honnête, intègre et juste comme nos ancêtres nous ont montré la voie dans le passé.

Revisitons notre histoire et ayons le courage de corriger nos erreurs d’hier et d’aujourd’hui afin d’épargner les générations futures de nos misères d’aujourd’hui.

Dialoguer c’est échanger avec ses adversaires, c’est faire des concessions et c’est se regarder dans les yeux et accepter que l’intérêt du Cameroun est au-dessus de nos intérêts égoïstes et partisans, L’enjeu étant de retrouver un Cameroun soudé où il n’y aura plus de betis, de bamileké, d’haoussa, d’anglophones mais juste des Camerounais. Nous devons tout donner pour y arriver.

Il est important de reconnaître que nous sommes à un moment décisif de notre histoire.

Que ceux-là qui nous gouvernent aujourd’hui prennent conscience pour une fois, sortent des pièges politiques, mettent de la bonne foi et l’amour du pays dans ce dialogue, écoutent cette jeunesse affamée, désœuvrée, sans avenir qui ne croit plus en rien pour que ensemble nous jetons les bases d’un Cameroun solides sans discriminations, un Cameroun équitable ou la bataille politique ne sera plus source de conflit et les adversaires politiques des ennemis, un Cameroun où tous auront les mêmes chances et ceux du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest pourront chanter en chœur et a l’unissons.

O’ooh Cameroun… berceau de nos ancêtres

Fo’o Tchendjou 2 Sokoudjou depuis Bamendjou

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