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Fame Ndongo : « La description ‘’mbembienne’’ du Cameroun est apocalyptique et putrescente »

Achilo Mbe

Depuis plusieurs semaines, le Pr Jacques Fame Ndongo et son collègue universitaire Joseph Achille Mbembe se livrent à une bataille épistolaire sans merci sur la toile, typiquement au sens de Brice Parrain pour qui, « Les mots sont pour le littéraire, un pistolet chargé, s’il parle, il tire ». A l’origine du combat verbal virulent, l’appel du Pr Mbembe à la mobilisation de la diaspora pour « libérer » le Cameroun. Un discours qui n’émeut point le secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) dont l’encre du stylo à bille de tarie pas pour assurer une réplique consistante à son interlocuteur, comme le démontre l’une de ses récentes publications sur Facebook que vous propose Lebledparle.com.

Achilo Mbe
Pr Jacques Fame Ndongo & Achille Mbembe (c) Lebledparle.com 

PEUT-ON LIBERER UN PEUPLELIBRE, SOUVERAINET MAITRE DESON DESTIN ?

1- DES RAPPORTS EMPREINTS DE RESPECT

1-1- Solidarité et fraternité

• « Le RDPC prône une mentalité et un esprit camerounais nouveaux. Il condamne énergiquement le tribalisme, le favoritisme, les privilèges de clan ou autres et, d’une manière générale, toutes sortes de discriminations qui sont autant de pesanteurs aux exigences de développement. Il favorise l’instauration de la solidarité, de la fraternité entre les Camerounais, le goût de l’effort au travail » (thèse n° 14 de la charte du RDPC, p. 184 des Textes de Base du Parti, édition 2012).

1-2- Aspirations du peuple

• La thèse n° 17 de la Charte précise : « le RDPC contribue à la réalisation des aspirations légitimes du peuple camerounais. Les rapports entre le Parti et les acteurs sociaux, notamment l’Etat, les autres formations politiques et la société civile doivent être empreints de respect. Le RDPC reconnait la primauté de l’Etat sur les formations politiques et encourage la collaboration » entre ce Parti et la société civile (p. 186).

• Le débat entre le RDPC et le Pr Achille Mbembe (société civile) ayant été perturbé par la question de son passeport ordinaire (et de sa carte nationale d’identité), et en attendant que ce brillant essayiste et professeur d’Université nous fasse tenir la date et le lieu du dépôt de la demande de renouvellement de son passeport ordinaire (après l’établissement, par M. le délégué général à la sûreté nationale, de ses passeports en 2011, 2016 et 2018), ainsi que le lieu et la date du dépôt de la demande de renouvellement de sa carte nationale d’identité (assortis du récépissé subséquent), en vue de l’identification d’une traçabilité technique efficiente de ces deux sollicitations, le RDPC relance, aujourd’hui, le débat, après les « posts » (Facebook) du Pr Mbembe, les 6, 7 et 9 octobre 2020 et d’autres points de vue publiés ces derniers temps par certains leaders d’opinion.

2- THESE :  LE PEUPLE EST « LÂCHE » ET « BÊTE ». IL FAUT LE « LIBERER »

2-1- « Le peuple est tribaliste »

• Pour le Pr Achille Mbembe, le peuple camerounais est « lâche », « bête », « ankylosé », « tribaliste », « captif ». Il « se vautre dans la boue ». (Post du 6 octobre 2020).

• « Il importe, absolument, de le libérer du régime satanique et « tyrannique » de Yaoundé ».

2-2- « Communauté de captifs »

• D’après lui, les Camerounais constituent une « communauté de captifs », par-delà, les détenus qui se trouvent « injustement » dans les prisons physiques et qui sollicitent son aide.

• M. Mbembe préconise le « rassemblement de la diaspora de tous les bords pour libérer le Cameroun ».

2-3- « Tyrans locaux » 

• Selon le Pr Mbembe, cette « contrée » (le Cameroun) est « tombée sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958 », (précision pour le lecteur qui ne connaît pas l’histoire du Cameroun : le 18 février 1958, M. Ahmadou Ahidjo est devenu Premier ministre de l’Etat autonome du Cameroun d’expression française avant d’être élu Président de la République le 05 mai 1960, par l’Assemblée Nationale. Il démissionna le 4 novembre 1982 au profit de son successeur constitutionnel, M. Paul BIYA, nommé Premier Ministre le 30 juin 1975 et successeur constitutionnel (au terme de la loi n° 79/02 du 29 juin 1979) en juillet 1979) .

• L’essayiste camerounais estime que le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, est « entouré d’une armée de sicaires et de brigands » (il ne précise pas s’il s’agit d’une tyrannie politique, scientifique, économique, intellectuelle, éthique, physique, psychique, concentrationnaire etc.) ou d’un brigandage économique, politique, social, schizophrénique etc…

• En tout état de cause, la description « mbembienne » du Cameroun est apocalyptique et putrescente.

3- ANTITHESE : VILIPENDER LE PEUPLE, C’EST ANNIHILER LA DEMOCRATIE

3-1-   Le peuple camerounais est maître de son destin.

• Le RDPC condamne toute condescendance vis-à-vis du peuple camerounais libre, souverain et maitre de son destin. Le peuple (demos) est, étymologiquement, le fondement de la démocratie (démos= peuple, ktatos = pouvoir).

• Le RDPC rappelle que le peuple camerounais n’est ni « lâche », ni « bête », ni « tribaliste », ni « captif », ni « ankylosé ». Le RDPC le sait et peut le prouver, puisqu’il est enraciné dans tous les villages et tous les quartiers de toutes les villes du Cameroun. Le RDPC est un Parti de proximité et de masse. Il ne vit pas en apesanteur ou dans une tour d’ivoire évanescente. Et, pour illustrer sa relation étroite avce le peuple, le RDPC est disposé à débattre sereinement avec chaque formation politique : faits contre faits, chiffres contre chiffres, dates contre dates, programmes contre programmes, stratégies contre stratégies, visions contre visions. « Biya must go » n’est pas un programme politique. « La marche » pour déloger un chef d’Etat démocratiquement élu par le peuple souverain n’est pas inscrite dans la Constitution. Elle est donc illégale. C’est un subterfuge anti-démocratique pour éviter les urnes.

3-2-   Un peuple travailleur et courageux

• Le peuple camerounais est travailleur, courageux et génial. Il l’a démontré depuis le protectorat allemand (12 juillet1884) jusqu’à ce jour, à travers les spasmes de notre Histoire te les défis de la Nation.

• Il l’atteste à travers, par exemple, le rejet systématique des mots d’ordre loufoques : « Biya must go », « chassement du Président BIYA », « marches pacifiques (22 septembre 2020) pour déloger d’Etoudi le Chef de l’Etat », « vacance du pouvoir », « gré à gré politique », « hold up électoral », « mauvaise gestion présidentielle de la pandémie du coronavirus » etc.

• Il en administre la preuve dans toutes les activités économiques, sociales et culturelles (secteurs primaire, secondaire, tertiaire). Les multiples « start up » (notamment dans le domaine du numérique) mises sur pied par des jeunes et talentueux Camerounais (à l’intérieur et hors de nos frontières) constituent la preuve par neuf du génie du peuple camerounais, pour ne citer que ce secteur nouveau et fort prometteur.

3-3-  Des appels baroques rejetés par le peuple

• Toutes les imprécations baroques ont été rejetées par le valeureux peuple camerounais qui a choisi d’œuvrer résolument à l’émergence économique, sociale et culturelle du Cameroun, avec courage, intrépidité et pugnacité, sous la conduite du Président Paul BIYA qui, par les lois du 19 septembre 1990, a réinstauré la démocratie au Cameroun (liberté d’expression, de conscience, de presse, d’association, multipartisme intégral etc…) et les Camerounais en usent à suffisance, ainsi que tout observateur honnête a le loisir de le constater, dans chaque village et chaque ville du Cameroun.

• Le peuple camerounais le fait dans la paix, l’unité, la fraternité, sans préjudice des actes isolés et irresponsables de quelques sécessionnistes et islamiste fondamentalistes (Boko Haram) que combattent avec rigueur, méthode et professionnalisme les forces de défense et de sécurité, sous la haute autorité du président de la République, chef de l’Etat, chef des armées.

3-4-  Le peuple n’est pas captif

• En ce qui concerne la prétendue « captivité » du peuple camerounais, elle relève de l’utopie et de la fantasmagorie.

• Le Cameroun d’expression française a accédé à la souveraineté nationale et internationale depuis 60 ans (cérémonie présidée par M. Ahmadou Ahidjo, le premier président de la République du Cameroun d’expression française, alors Premier Ministre, le 1er janvier 1960, en présence, notamment, du Secrétaire Général de l’ONU, M. Dag Hammarskjöld). Pour ce qui est du Cameroun d’expression anglaise, l’indépendance eut lieu le 1er octobre 1961, tout comme la Réunification avec le Cameroun d’expression française. Le président du Cameroun d’expression française devint Président de la République fédérale du Cameroun et M John Ngu Foincha (Premier Ministre de l’ex-Cameroun d’expression anglaise) obtint la charge de Vice-Président de la République Fédérale du Cameroun (cumulativement avec ses fonctions de premier ministre de l’ex-Cameroun occidentale) au terme des accords de Foumban du 17 au 21 juillet 1961.

• Y aura-t-il donc une « libération dans la libération », pour paraphraser le célèbre essai du philosophe français Régis Debray (« Révolution dans la Révolution ») ?

3-5-  Qui capture qui, où, quand et comment ?

• Qui est l’auteur de cette « captivité » ? Le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire ou une horde de sycophantes ?

• S’il s’agit du Chef de l’exécutif, pourquoi est-il régulièrement réélu démocratiquement à la magistrature suprême ?

• Et quid des députés qui sont élus au suffrage universel direct (donc par le peuple) ou des sénateurs (élus au suffrage universel indirect) ?

• Est-ce un peuple « castré » qui les élit ? Et, s’il s’agit d’une horde de « brigands » qui élit les dirigeants, est-ce la même horde de forcenés qui construit les hôpitaux, les routes, les aéroports, les ports, les barrages hydroélectriques, les Universités, les lycées (dans chaque arrondissement et dans les grands villages), les écoles etc ? Drôles de « brigands » !

3-6-  Un peuple « captif » peut-il élire librement ses représentants ?  

• Le même peuple qui choisit, librement, ses représentants, est-il captif ? Le peuple les élit-il sous la pression comminatoire d’un sphinx transcendantal ? Lequel ? Peut-on l’identifier ?

• Et quand un Parti d’opposition remporte une élection dans une zone qu’il a méticuleusement quadrillée politiquement (les cas sont légion) où sont partis ces sycophantes ? ounces « satrapes sanguinaires » ? S’évanouissent-ils dans la nature pour renaitre de leurs cendres une fois l’élection terminée ?

• Lorsqu’un citoyen met son bulletin de vote dans une urne à Moloundou, à Batié, à Nguibassal, à Mundemba, à Yingui, à Nkambé, à Banyo, à Baschéo, à Méri ou à Mintom, le fait-il sous la menace d’un « sicaire », ou d’un tonton macoute ?

• Pourquoi l’opposition remporte-t-elle des élections dans telle ou telle localité ?

• Les « barbouzes » se volatilisent-ils comme par enchantement, le temps d’un scrutin ?

3-7-  Les prisonniers et la Justice

• Le Pr Mbembe affirme que des prisonniers l’appellent avec insistance pour leur sort qu’ils jugent « injuste ». Il ajoute que « la prison est devenue une condition » au Cameroun (Condition humaine ? André Malraux).

• C’est faux ! le pouvoir judiciaire est indépendant. Et le président de la République garantit l’indépendance de ce pouvoir (selon la Constitution).

• Par ailleurs, la Justice est rendue au nom du peuple camerounais (article 37, alinéa 1 de la Constitution).

• Dire que la Justice est injuste correspond à une aporie (affirmation que l’on ne peut démontrer par un raisonnement logique).

• Autre « barbarisme » (logique) : si, « dans tous les mouvements de résistance, le passage par la prison a toujours été un moment-clé du cycle initiatique qui mène à la libération » (Pr Achille Mbembe, texte du ….), la prison devient donc, ipso facto, un « adjuvant force bénéfique » (Algirdas Julien Greimas) du « résistant », c’est-à-dire un facteur mélioratif (positif) de la « libération ». Question : la prison est-elle un catalyseur de la « libération » (au sens où l’entend le Pr Achille Mbembe, contempteur de l’ordre établi) ? les contempteurs de l’ordre établi) ? Si oui, pourquoi « les prisonniers du Cameroun » (rappel : il existe des prisonniers dans tous les pays du monde) sollicitent-ils (selon le Pr Mbembe) le concours de l’auteur d’Afriques indociles ou de Brutalisme ? A ne peut pas être   non A (en logique aristotélicienne). Que peut-il faire pour les libérer ? Va-t-il se substituer à la Justice camerounaise ? Peut-il influencer positivement ou négativement le pouvoir judiciaire ? Cette immixtion dans le fonctionnement de la Justice est-elle légale ?

3-8-  Le peuple camerounais n’est pas tribaliste

• Si le peuple camerounais était « tribaliste », accepterait-il, comme on le voit dans toutes les villes et tous les villages sans exception du Cameroun (sans exception) que des citoyens d’une tribu et d’une ethnie autres que celles des natifs (sociologiquement parlant) de cette localité vaquent normalement à leurs occupations, dans un esprit fraternel et amical ? Et quid des mariages mixtes entre deux conjoints de deux tribus différentes ? Quid de ces Instituteurs, professeurs de C.E.S. ou de lycée, infirmiers, médecins etc. qui exercent, sans se plaindre d’une quelconque xénophobie, dans des villes et villages autres que ceux qui n’appartiennent pas à leurs terroirs originels ? Lorsqu’un citoyen lambda emprunte un taxi ou un car de transport en commun, demande-t-il, préalablement au chauffeur du taxi ou du car : « de quel tribu es-tu ? » non !

• Le RDPC récuse les poncifs et les affirmations sans fondement réel.

3-9-  Démarche scientifique

• Je renvoie le Pr Achille Mbembe à la démarche scientifique codifiée par Gaston Bachelard (observation, hypothèse, vérification, loi) qu’il connait parfaitement.

• En appliquant cette démarche, il se rendra compte de l’inanité de son assertion (« le peuple camerounais est tribaliste ».

3-10-  L’âge positiviste

• Le RDPC lui conseille de revenir, pour ses points de vue ultérieurs, à l’âge positiviste (Auguste Comte) qui lui est familier (puisqu’il est un éminent professeur d’Université). Je ne sache pas que ce grand penseur dont je viens de relire avec délectation l’essai intitulé : « Critique de la raison nègre » (Ed. La Découverte. Paris. 2013, 267 pages), qui fait écho à la Critique de la raison pure d’Emmanuel Kant, accepte de s’accommoder de l’émotion ou pis, de l’émotionnisme en s’installant dans « l’âge métaphysique ».

3-11-  « Critique de la raison nègre »

• Je partage, scientifiquement, le point de vue du Pr Mbembe, dans l’ouvrage que je viens de citer : « cette production, à partir de la critique du passé, d’un futur indissociable d’une certaine idée de la justice, de la dignité et de l’en-commun, voilà le chemin » (op. cit. , p. 254).

• Le RDPC prône, dans sa Charte, la Justice, la dignité et la solidarité. Le concept « d’en-commun » rejoint, mutatis mutantis, la notion du vivre ensemble si chère au Président Paul BIYA). La cohabitation harmonieuse de toutes les ethnies, de toutes les confessions, de tous les Partis politiques et de toutes les couches socio-professionnelles est effective sur toute l’étendue du territoire camerounais, nonobstant les excentricités comportementales de quelques hors-la-loi qui s’autoproclament « sécessionnistes » ou « Boko Haram » et qui intimident saccagent , pillent, spolient, violent, égorgent, incendient et s’exposent donc aux sanctions prévues par les lois et règlements de la République..

4- SYNTHESE : LA FORCE DES URNES

4-1-   Election

• La Constitution du Cameroun dispose que : « la souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l’exerce, soit par l’intermédiaire du président de la République et des membres du parlement, soit par voie référendaire. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Les autorités chargées de diriger l’Etat tiennent leur pouvoir du peuple, par voie d’élection, au suffrage universel direct ou indirect » (article 2, alinéas 1 et 2).

4-2-  Illégalité

• Au plan strictement juridique, il est donc illégal de vouloir « chasser » du pouvoir ce que le Pr Achille Mbembe appelle « le régime satanique de Yaoundé » sans avoir reçu un mandat du peuple souverain. Dès que l’on opte pour cette voie, on se situe dans l’illégalité.

• Quelle méthode utiliseront les adeptes de ce « chassement » (néologisme gothique utilisé, non par le Pr Achille Mbembe, mais par certains membres de ce courant idéologique anarchiste) ? Est-ce que ce sera une « longue marche » à la Mao Tse Toung ? Une guérilla à la Che Guevara ? Un mouvement de non-violence à la Mahatma Gandhi ? une longue « résistance » à la Nelson Mandela ? dont le scénario demeure crypté ou évanescent ? En tout état de cause, la « chasse par la marche » d’un chef d’Etat démocratiquement élu n’est pas inscrite dans la Constitution. Avis aux adeptes de ce procédé fantasque et farcesque.

4-3-   Artifices illégaux 

• A-t-on besoin de tous ces artifices illégaux pour une alternance qui, dans tous les pays démocratiques du monde, passe par les urnes ?

• Que fera ce « vaste mouvement international » qu’appelle de tous ses vœux, le Pr Achille Mbembe pour réussir là où les « appels pour dénoncer le hold up électoral » (avant même le résultat de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018) ou pour le boycott des législatives et des municipales (du 09 février 2020) ou encore les « marches du 22 septembre, du 3 octobre et du 6 octobre 2020 » etc , se sont soldés par un fiasco historique ?

4-4-   Les fondamentaux de la démocratie

• Monsieur le Pr Achille Mbembe, il faut savoir raison garder et revenir aux fondamentaux de la démocratie : les urnes, parangon de la « volonté générale » (Jean-Jacques Rousseau in Du contrat social).

• Grâce aux urnes (élection présidentielle du 7 octobre 2018), le Pr Kamto est devenu le leader de l’opposition camerounaise (2è à l’élection présidentielle du 7 octobre 2020 avec la même loi qu’il conteste aujourd’hui) et M. Cabral Libii (un jeune doctorant à l’Université de Douala) a devancé, démocratiquement, l’emblématique SDF de M. Ni John Fru Ndi.

• C’est cela la FORCE DES URNES qui se situe aux antipodes de la FARCE DE LA RUE.

• Ecoutons le Président Paul BIYA : « Si nous sommes sûrs de parler au nom du peuple, pourquoi aurions-nous peur de recourir à la sanction du peuple ? Ayons le réflexe patriotique d’aller devant le peuple pour solliciter le droit de le représenter et d’agir en son nom ». (Yaoundé, le 4 octobre 1991).

Pr Jacques FAME NDONGO

Secrétaire à la Communication du CC RDPC

Membre du Bureau Politique

Pour approfondir :   Tribunal militaire : Le Juge en charge de l’affaire Maurice Kamto affecté à Buéa

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