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Extrême-Nord : Manaouda Malachie organise un meeting d’appel à la candidature de Paul Biya pour la présidentielle de 2025

Le ministre de la Santé publique organise le 17 mai 2023 à Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord, un meeting invitant le Chef de l’Etat à postuler pour un 8e manda à la tête de l’Etat.

Manaouda Malachie

Les membres du parti RDPC, y compris les ministres et les cadres, lancent des appels à la candidature de leur champion à deux ans de l’élection présidentielle prévue initialement en 2025. Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, fait partie de ceux qui veulent voir Paul Biya, âgé de 90 ans dont 39 au pouvoir, à se présenter lors de la prochaine élection. Dans une lettre adressée au sénateur Bayero Fadil du Nord, le ministre invite ce dernier à assister à un meeting qu’il organise le 17 mai dans sa ville natale de Mokolo. Manaouda n’est pas seul dans cette démarche, il mobilise également la jeunesse de l’Extrême-Nord en faveur de la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025. Il est important de souligner que Paul Biya avait annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2018 en réponse à de multiples appels en ce sens. En 2025, le Président aura 92 ans.

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Dans le cadre du scandale de détournements des fonds de lutte contre le Coronavirus en 2020, le TCS a initié une nouvelle série de convocations. Ainsi apprend-on du journal français Africa Intelligence, que le ministre de la Santé est lui également passé devant les juges du TCS. Selon nos confrères, plusieurs documents sont réclamés au Minsanté. « Parmi les documents réclamés par le TCS au ministre de la santé, figurent les éléments concernant l’achat d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à Garoua, dans le nord du pays. La machine devait être livrée dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le marché Covid ayant été couplé à celui de la CAN. Seulement, l’appareil installé dans la capitale régionale du nord en 2021 est un IRM d’occasion en lieu et place d’un neuf. Il avait déjà servi en Allemagne et en Turquie, et devait théoriquement sortir du circuit médical à la fin de l’année 2022 », expose Africa Intelligence.

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