Dans un pays où l’accès aux postes de la fonction publique n’est pas garanti, il est crucial d’inculquer l’esprit d’entreprise aux jeunes diplômés et autres porteurs de projets. L’un des principaux obstacles identifiés est l’accès au financement.
Cette conférence, initiée par l’entreprise Inside Finance Africa, avec le soutien du Fond Monétaire International (FMI) et de l’Agence de Promotion des Investissements ( API), visait à résoudre cette problématique. Selon les experts, les jeunes diplômés des lycées et collèges ne doivent pas se décourager s’ils ont un projet à présenter au monde.
La coordonnatrice générale, Gabriella Mballa, s’appuyant sur la législation camerounaise, précise que « l’âge minimum pour être entrepreneur au Cameroun est de 18 ans. Il est vrai qu’il est possible de devenir entrepreneur dès 16 ans, mais avec l’autorisation des parents. L’entrepreneuriat requiert essentiellement deux qualités : le courage et la détermination. Cela signifie qu’un jeune diplômé des lycées et collèges qui souhaite entreprendre en a la possibilité« .
Cependant, pour que le lancement d’un projet jeune soit efficace, il est crucial de prendre certaines précautions afin d’éviter tout fiasco. D’après Jean Baptiste Endougo, représentant du FMI, consulté par LebledParle Campus, la recherche de financement varie selon le secteur d’activité, le montant nécessaire et la maturité du projet. Le porteur de projet doit donc choisir le profil adéquat à ce qu’il souhaite présenter au public.
L’initiative est donc à encourager. L’association en collaboration avec les établissements partenaires, entendent la perpétuer. Les élèves étudiants et autres entrepreneurs y présents ont bien appris la leçon et ont des rêves plein la tête.
Ces informations devraient également permettre aux jeunes de mieux s’orienter, que ce soit après leurs études secondaires ou dans la concrétisation d’un projet entrepreneurial, contribuant ainsi au progrès de la nation.