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Cameroun : Christian PENDA EKOKA s’indigne de la hausse du budget 2019

Capture PENDA EKOKA

Après le vote du budget pour l’exercice 2019 au Cameroun par l’Assemblée nationale il y a quelques jours, l’ex-Conseiller à la Présidence, dans une publication ce vendredi 23 novembre 2018 dit sa surprise de l’augmentation plutôt que la baisse de celui-ci, au moment où il faut dégager une épargne intérieure.

              Capture PENDA EKOKA

Christian PENDA EKOKA , Capture vidéo Lebled

« Le budget 2019 passe de 4513 à 4850,5 milliards FCFA, une augmentation de 340 milliards, alors qu’il s’agissait davantage de réduire les dépenses pour dégager une épargne intérieure, susceptible de financer les investissements d’infrastructures. La charge annuelle d’intérêts sur la dette publique est de 250 milliards FCFA, soit 5,5% du budget 2016. », regrette le patron du mouvement AGIR

 Ci-dessous, l’intégralité de sa publication :

Budget 2019 en hausse de 340 milliards FCFA : à la fin c’est encore la population qui s’appauvrit…*

Et comme il n’y a pas de « Gilets jaunes »ici pour s’indigner, tout le monde plie l’échine…

Le budget 2019 passe de 4513 à 4850,5 milliards FCFA, une augmentation de 340 milliards, alors qu’il s’agissait davantage de réduire les dépenses pour dégager une épargne intérieure, susceptible de financer les investissements d’infrastructures. La charge annuelle d’intérêts sur la dette publique est de 250 milliards FCFA, soit 5,5% du budget 2016.
On augmente plutôt les dépenses pour générer des déficits qu’on financera par la trouvaille du siècle : l’emprunt obligataire et la hausse d’impôts. Comme si ceux-ci avaient des effets indolores. S’ils ne sont pas arrêtés, ils ne réfléchiront jamais à l’élimination du gaspillage, de la gabegie, ou en d’autres termes à l’amélioration de la qualité de la dépense.

Et ce sont toujours les consommateurs qui trinquent à la fin: car de telles hausses budgétaires sont financées par des hausses d’impôts qui se traduisent par un appauvrissement des populations, soit par une diminution de leurs disponibles quand elle s’applique aux ménages, soit par une augmentation des prix des produits par les entreprises victimes de cette surpression fiscale.

*Christian Penda Ekoka*


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