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Elle fait 7 ans de corset pour avoir une taille de 40 cm

Corset
Kelly Lee Dekay

Corset

Kelly Lee Dekay, 27 ans, a un projet de vie plutôt particulier

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Cette mannequin américaine a une obsession qu’elle partage avec d’autres inconditionnelles de Jessica Rabbit(personnage de fiction de l’univers Disney): obtenir une taille de guêpe, au propre comme au figuré. Après sept années d’entraînement intensif et un corset de torture plus tard, la New Yorkaise a quasiment atteint son but.

Un corps en sablier, fantasme de beaucoup d’hommes et image de la silhouette féminine par excellence, est devenu un vrai combat pour quelques femmes légèrement illuminées. Cette fois, c’est Kelly Lee Dekay, une bimbo résidant à New York, qui défraie la chronique en faisant onduler ses formes de Jessica Rabbit.

Si certaines se font enlever quelques côtes pour obtenir la taille la plus petite possible, la jeune femme qui nous occupe cette fois-ci a choisi d’appliquer à la lettre l’adage très culpabilisant « Il faut souffrir pour être belle ».

Corset en acier

Car, du haut de ses 27 ans, Kelly Lee Dekay ne prend pas son projet à la légère. Cela fait sept longues années qu’elle s’impose en sus de ses entraînements sportifs ciblés et intensifs une torture quotidienne, celle de porter un corset lacé à structure en acier. À 20 ans en effet, la jeune femme a eu le coup de foudre pour les courbes extrêmes et généreuses de personnages imaginaires tels que Jessica Rabbit ou Storm, une super-héroïne de Marvel.

Depuis, à force d’obstination et de vivre emberlificotée dans un corset extrêmement serrant, elle a réussi à réduire sa taille qui ne mesure aujourd’hui que 40 centimètres. Évidemment, pour coller au personnage, pas question de maigrir au niveau des seins et des hanches. Sa gigantesque poitrine et ses cuisses rondes mettent en effet en « valeur » sa taille surréaliste (voir photos ci-dessous) ou sur son profil Instagram.

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Consciente des risques

L’étudiante excentrique, qui se perfectionne dans la mode, est consciente du caractère extrême de sa démarche. Mais elle explique: « En grandissant, j’ai commencé à adorer l’exagération du look et les magnifiques costumes de personnages de bandes-dessinées. J’aime leur manière de porter physiquement leur personnalité. Et je comprends très bien que leurs mensurations exactes ne pourront jamais être atteintes par des humains au risque que le corps ne se brise ».

Cependant, même si sa santé est en jeu, Kelly Lee Dekay ne regrette rien. Elle estime que c’est « grâce à son corset » qu’elle a réussi à surmonter la timidité maladive dont elle souffrait étant enfant et adolescente. « J’aimais le pouvoir pris par les personnages de bandes-dessinées une fois qu’ils revêtaient leurs costumes de héros. J’aimais que Batman soit plus que Bruce Wayne une fois déguisé. La même personne, mais démontrant une autre facette de sa personnalité juste via une tenue. J’ai toujours aimé le pouvoir qu’ont certains vêtements de libérer une partie de vous. c’est ce que mon corset fait pour moi, je veux devenir ma propre super-vilaine », développe-t-elle.

Incapable de monter les escaliers

Mais se tailler une telle silhouette n’est pas aussi simple que d’enfiler la robe rouge paillettée de Jessica Rabbit. C’est une lutte de chaque jour qui implique des changements physiques lourds. « Le corset peut être contraignant, notamment pour monter les escaliers. Je ne peux pas non plus porter des objets lourds, au risque de me blesser. J’ai fait du hike en corset et c’est très dangereux. Par contre, je ne vais pas à la salle de sport en corset, ce serait trop risqué vu que je lève des poids », explique la jeune femme.

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En rue, personne ne manque de se retourner sur le physique déroutant de Kelly. Celle qui pose aujourd’hui pour des publications fétichistes aime ce mélange de dégoût, d’admiration ou de haine qu’elle suscite. « Je fais cela pour moi, pas pour faire réagir les gens. Les transformations du corps sont souvent, à tort, perçues comme un moyen de se faire du mal parce que l’on ne s’aime pas mais moi je le fais parce le défi est possible, et parce que c’est amusant. Les gens trouvent que cela ne fait pas ‘naturel’, mais j’ai aussi actuellement une crinière bleu vif, alors je ne sais pas quelle partie de mon corps cherche à ressembler au commun des mortels », s’amuse-t-elle auprès du Daily Mail.


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