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Elimbi Lobè prend la défense de Manaouda Malachie et charge Nintcheu : « Le rôle d’un député ce n’est pas de persécuter les membres du gouvernement »

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Invité du programme « Face à l’actu » diffusé le 10 janvier 2021 sur STV, Abel Elimbi Lobè n’a pas cautionné l’acharnement de Jean Michel Nintcheu sur le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie.

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Abel Elimbi Lobè (c) Droits réservés 

« M. Manaouda Malachie veut décidément exposer tous les camerounais à la pandémie de covid-19. Le plan de riposte contre la pandémie du covid-19 est en danger du fait de l’incurie managériale qui s’est profondément incrustée au ministère de la santé publique… », ainsi déclarait l’honorable Jean Michel Nintcheu dans l’une de ses récentes sorties effectuée le 30 décembre 2020.

Cette sortie critique du député SDF envers le MINSANTE qu’il accuse de malversations financières et mauvaise gestion n’était pas la première.

Sauf que si certains applaudissent ces prises de position de l’élu de la Nation, tel n’est pas le cas pour le promoteur de la plateforme Kawtal qui s’en est pris à son ancien camarde de parti sur STV.

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 L’homme politique estime dans un premier temps qu’il n’est du ressort d’un député de « persécuter » ses compatriotes encore moins les membres du gouvernement surtout quand ses propos sont dépourvus de preuves : « Je n’aime pas ce que monsieur Nintcheu fait. Il n’est pas dans son rôle. Le rôle d’un député ce n’est pas de persécuter les citoyens ou de persécuter les membres du gouvernement, de les jeter en pâture, de les entourer de suspicion. Or c’est ce que monsieur Nintcheu fait. Il développe un discours purement suspicieux qu’il n’alimente avec aucun élément, aucune pièce à conviction qui pourrait fonder sa suspicion. Parce que si on peut avoir la liberté de douter, mais quand vous exprimez ce doute publiquement vous n’êtes plus dans le simple domaine de la liberté de penser. Vous êtes dans l’expression. Et à ce moment-là il y a une exigence de fondement », s’est-il indigné.

Au contraire, souligne Elimbi Lobè, un député a des préoccupations fondamentales partant même de la formation politique à laquelle il appartient : « Il ne pose pas la question de savoir combien de francs on a déjà mis, où est parti l’argent ? On a fait quoi avec ? On a déjà mis combien de francs dans le financement des partis politiques qui n’arrivent même pas à se construire un siège ? Depuis une vingtaine d’années qu’on finance les partis politiques parmi lesquels le SDF qui reçoit plus de 200 millions depuis plus d’une dizaine d’années ?», s’est-il interrogé.  

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En plus, « Le seul fait d’être député ne vous permet pas de vous asseoir dans votre chambre et de dire : ‘’je suis dans ma chambre, je contrôle l’action gouvernementale’’ en demandant que monsieur Manaouda passe devant un Tribunal ! Cela n’a rien à voir », a-t-il recadré le camarade de parti de Ni John Fru Ndi.


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