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Élections régionales 2020 : Un sénateur exprime ses inquiétudes sur le déroulement de la campagne

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Le chef supérieur de 1er degré dans le département de la Lékié, région du Centre, Sa Majesté Mama Jean Marie, par ailleurs sénateur élu, dans une lettre ouverte parue dans la presse, exprime ses « inquiétudes à la veille de l’entrée royale de notre famille dans l’histoire moderne postcoloniale du Cameroun ».


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Image de l’Urne (c) Droits réservés

Alors que la campagne pour les élections régionales du 6 décembre a débuté le samedi 21 novembre dernier, l’autorité traditionnelle regrette que certains candidats, dans les 22 sur 58 circonscriptions électorales ayant au moins deux listes en compétition, s’illustrent par des propos de « dénigrement, injurieux et diffamatoires » à l’endroit de leurs collègues concurrents.

« De tels comportements sont… proscrits »

« De tels comportements, proches de ceux que nous reprochons généralement à nos fils candidats des partis politiques à diverses élections locales et/ou nationales, sont à proscrire dans la grande famille du commandement traditionnel », rappelle Jean-Marie Mama.

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Dans la foulée, il indique que les chefs traditionnels ont l’absolu devoir et la lourde responsabilité de choisir parmi les candidats les chefs présentant le meilleur profil pour les représenter au sein des Conseils régionaux. Malheureusement s’offusque le chef supérieur, il est incongru dans le même temps d’entendre parler de manœuvres visant l’achat des consciences ou de discrimination ethnique ou familiale.

Le devoir de mémoire…

Jean-Marie Mama appelle tous les chefs à faire honneur à leurs illustres prédécesseurs rois, fons, sultans, lamibé et majestés, tels que Rudolf Douala Manga Bell, Omgba Bissogo, Bertoua, Njoya… « Ils nous regardent tous. Évitons que le flambeau qu’ils nous ont légué ne s’éteigne entre nos mains. Nous avons des comptes à rendre à la postérité », suggère-t-il.

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Son exhortation se nourrit du prestige et de la place de la chefferie traditionnelle dans la vie du pays. « Les chefs traditionnels sont les acteurs les plus stables, permanents et même incontournables pour mener à bien les missions de promotion du développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et sportif assignées aux collectivités territoriales décentralisées », fait-il savoir.


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