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Cameroun : Confondue à une voleuse d’enfants, une femme se fait lyncher par la foule à Ebolowa

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La quarantaine sonnée, Mme Essian passée chercher sa nièce Sara à l’école primaire de New-bell hier sera prise pour une voleuse d’enfants par la population en furie.

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foule en furie a Ebolowa (c) Lebledparle

Depuis l’intensification du phénomène d’enlèvement d’enfants qui a pignon sur rue, toute la ville d’Ebolowa est en alerte, surtout qu’il y a quelques jours seulement où des enfants ont été retrouvés dans un véhicule en partance pour les villes frontalières.

Copieusement lynchée et mise nue, son véhicule saccagé, la pauvre dame échappera à la mort grâce à l’intervention des Forces de Police du quartier qui ont dû prendre quelques coups des populations.

L’arrivée du Sous-Préfet d’Ebolowa 1er,  Elvis Akondy,  sur les lieux calmera de peu les esprits au sein de la foule qui tentait de mettre à feu le véhicule de dame Evina.

Pour approfondir :   Affaire Ernest Obama : L’éditorial satirique d’Haman Mana

Après investigations, la famille de la petite Sara arrivée au Commissariat de New-bell reconnaîtra Mme Essian comme étant la tante de Sara.

Selon tous les membres de la famille interrogés par notre reporter sur les lieux, la tante de la petite a pour habitude de passer la prendre pour les weekends, et cette fois-ci, à cause d’un deuil dans lequel toute la famille est impliquée, elle est passée la prendre à l’école.

Pour le Directeur de l’école, c’est contre décharge que l’enfant a été amené à la sortie, et sur confirmation de l’enfant qu’il s’agit d’un membre de sa famille.

Pour approfondir :   Paul Fokam Kamogne, PDG d’Afriland First Bank a-t-il répondu à Paul Atanga Nji ?

Transportée aux urgences de l’Hôpital Régional, Mme Essian se bat entre vie et mort, et la famille n’en revient pas, qu’une telle erreur puisse se produire et presque couter la vie à un de ses membres.

Les enquêtes à Ebolowa se poursuivent pour tenter de mettre au clair la petite histoire et dégager la responsabilité de quelques agitateurs pris sur les « lieux du crime. »

La justice populaire, on ne nous le dira jamais assez, n’est pas meilleure réaction en cas de délit suspecté.


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