Ebolowa : la région fait son bilan semestriel

Connu sous le nom de Comité Régional de Coordination Administrative (CCA), la randonnée administrative du sud vient de livrer son bilan à mi-parcours de l’année.

De ce forum d’études et d’échanges d’informations d’intérêt concernant la vie de la région, en présence du tout sud administratif représenté, le gouverneur Felix Nguélé Nguélé à l’ouverture des travaux tout en exhortant les uns et les autres à plus d’ardeur au travail, question d’être plus efficaces et efficients, a dressé de la région, un bilan mitigé .

Quelques points positifs de ce bilan méritent d’être signalés :

• Au cours des 6 derniers mois, la région a vécu dans le calme et la sérénité, ce qui a permis aux différents acteurs de vaquer pleinement à leurs occupations ;
• Les mairies ont bénéficié de l’accompagnement du FEICOM, du PNDP et d’autres partenaires ainsi que du transfert des compétences et des ressources de la part de l’état, dans le cadre de la décentralisation ;
• Les barrages de Mékin dans le Dja et Lobo et celui de Memve’ele dans la vallée du Ntem alimentent déjà certaines localités.
• Sur le plan de la santé, la distribution des moustiquaires imprégnées s’est déroulée avec succès dans la région. Le taux de séroprévalence dans la région est passé de 7,2% à 6,3% et 560 cas de tuberculose sur les 625 suspectés ont été diagnostiqués et mis sous traitement. Les travaux de construction de l’hôpital gynéco-obstétrique d’Ebolowa se poursuivent dans la sérénité et se trouvent sur le plan général à 70% de réalisation ;

Pour ne citer que ceux-là.

Ce bilan serait merveilleux si seulement l’on n’avait pas enregistré des couacs dans certains domaines :

• malgré une légère hausse par rapport à l’année écoulée, le taux d’exécution des projets se trouve à 9,72% ;
• la région reste malgré les efforts enregistrés la plus touchée du pays par le VIH/SIDA.

En attendant le prochain bilan dans 6 mois, s’il nous était permis de faire quelques réserves, en toute âme et conscience, et le football, sport roi nous l’enseigne, un bon entraîneur doit savoir faire des retouches quand cela s’impose : et dans la région du sud, sans être un prophète de malheurs, plusieurs secteurs d’activités gagneraient à être boostés par du sang neuf.