in

Ebolowa : L’absence de l’insuline dans les hôpitaux fait perdre le sommeil aux diabétiques

sipa ap21214484 000002 592x296 1459949324

Voilà des semaines que l’insuline a disparue de la circulation dans les centres hospitaliers d’Ebolowa, une situation qui ne laisse pas indifférents les malades diabétiques qui en craignent pour leurs vies.

sipa ap21214484 000002 592x296 1459949324
illustration (c) Droits reservés

Dans les principaux centres hospitaliers comme dans les secondaires de la ville, la remarque et les attentes sont les mêmes : pas d’insuline, on entend le « secours qui viendrait d’en haut » :

« Cela fait 4 jours que je devais prendre ce médicament. Ce matin, j’étais à 4,5 alors que la limite c’est entre 1,2 et 1,5 : donc je dois déjà être hospitalisé » : déclare un malade qui souffre du diabète depuis 15 ans ;

« Je dois aller aux toilettes presque toutes les heures : ma glycémie est montée en flèche et je fonds de plus en plus » : rajoute un autre malade aux bords des larmes.

Pour approfondir :   Région du Sud : Installation du tout nouveau Secrétaire Général de la Communauté Urbaine d'Ebolowa

L’hormone pancréatique se fait rare et ça urge quand on connait l’incidence que peut avoir cette maladie en cas d’évolution ou de complication.

Si certains dans cet imbroglio font recours aux traitements palliatifs qu’offrent la médecine traditionnelle dont les résultats sont parfois aléatoires, d’autres pétries dans leur intérieur ne regardent qu’au ciel pour espérer du Créateur une action miraculeuse.

Quant aux responsables des formations sanitaires publiques et privés, c’est chacun qui déclare faire des pieds et des mains pour acquérir même auprès d’autres centres et fournisseurs le précieux sésame.

Pour approfondir :   Un sous-préfet dans la région du Sud menace de destituer un chef traditionnel pour avoir refusé le don du chef de l’État

« Il nous faut de l’insuline, sinon on va tous mourir »,  déclare un patient dont la patience à rude épreuve s’émousse  petit à petit.

A Ebolowa, une fois de plus, ça urge ! Ces quelques témoignages pris au hasard nous donnent un aperçu des pleurs de ces centaines de malades venus déjà ou qui viendront dans quelques jours au habituel rendez-vous, à la quête de leur médicament, si rien ne bouge.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Raymonde Lynda ABK

Lynda Raymonde : Au Cameroun, «Les « karatékates » sont devenus des matelas et crient Ô secours »

IMG 3029

Ebolowa : La loi des finances 2020 détaillée aux Responsables des entreprises