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Dieudonné Essomba analyse le taux de réussite aux examens officiels

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Dans une publication faite sur sa page Facebook ce jour, Dieudonné Essomba estime que les résultats à un examen ne devraient pas varier d’une session à une autre.

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Dieudonné Essomba (c) Droits réservés

Du taux de succès aux examens officiels

Tout le monde a dû constater que chaque année, les examens sont organisés sur l’ensemble du territoire et donnent lieu à un taux de succès qui est plus ou moins commenté.

Dans certains cas, ce taux est très faible, et les populations se plaignent, car cela va se traduire par une année supplémentaire de dépenses. Inversement, des taux très élevés de succès suscitent des réactions contrastées, car si les parents s’en réjouissent, des gens critiquent souvent ces taux considérés comme des manœuvres démagogiques du pouvoir pour redorer son image ternie, mais qui ont l’inconvénient d’affaiblir le niveau des élèves.

La question fondamentale à laquelle la Science doit répondre est la suivante : existe-t-il un taux de succès qu’on doit considérer comme normal ? Ou alors, le taux doit fluctuer en fonction des années, au gré des circonstances?

Ces débats sont définitivement tranchés par le LIVRE DES CENOSES, dans le Premier Tome intitulé « LES LOIS FONDAMENTALES DU REVENU ».

La démonstration est simple et repose sur 3 lois :

PREMIERE LOI : L’Argument de la Commune Humanité et de la Commune Science »

« Toute communauté humaine contient la totalité de l’Humanité en elle ; elle reproduit en moyenne et en dispersion, les mêmes aptitudes à apprendre une science, une technique ou un art et à en obtenir un revenu ».

Une autre manière d’exprimer l’Argument est que toute communauté humaine est un échantillon aléatoire d’une Humanité unique dont elle reproduit, en moyenne et en dispersion, les mêmes aptitudes : du point de vue de ces deux variables, les communautés humaines ne se distinguent pas dans le temps et dans l’espace.

L’Argument exprime le potentiel absolu d’une Communauté humaine, la situation idéale où chacun de ses membres exprime le maximum de ses capacités en termes de production, compte tenu du savoir de son époque. Il s’agit des circonstances particulières où il n’existe aucune discrimination, chaque individu développant au mieux ses aptitudes et les exprimant au mieux pour acquérir un revenu. On parle alors de COMMUNAUTE HUMAINE PARFAITE. Dans une telle communauté, le revenu dépend uniquement des aptitudes personnelles, sous la forme du niveau d’études, de l’expérience ou du talent, ce qui exclut des facteurs tels que l’héritage, la position sociale, les réseaux de relations ou les discriminations.

Dans les sociétés réelles, les aptitudes sont plus ou moins bridées par des discriminations de tous ordres qui biaisent les capacités des divers membres à s’exprimer dans la science, l’art ou l’acquisition du revenu. A des niveaux divers, elles sont imparfaites.

2. DEUXIEME LOI : L’IMMUTABILITE DE L’HUMANITE

Une Communauté Parfaite conserve toujours les mêmes aptitudes, en moyenne et en variance, et ces aptitudes ne peuvent jamais être modifiées par la science, la technologie, l’environnement ou le degré de civilisation. C’est la loi de l’Immutabilité de l’Humanité.

Suivant cette loi, ni le savoir, ni le niveau de civilisation ne peuvent modifier les caractéristiques d’une Communauté Parfaite. Prenons une communauté où le revenu est exclusivement lié au niveau d’études, matérialisé par le diplôme. Si le système académique reste le même au cours des âges, chaque examen présentant des difficultés de niveau analogue, alors toutes les générations auront la même proportion de bacheliers, d’ingénieurs, de médecins. Et de fait, puisque suivant l’Argument de la Commune Humanité et de la Commune Science, chacune de ces générations représente un échantillon extrait d’une même population de base, alors, la moyenne et la dispersion des aptitudes restent identiques au fil des générations.

On aura également la même distribution dans deux communautés humaines indépendantes isolées d’une de l’autre, dès lors qu’elles sont soumises au même système académique.

Il en sera de même si on modifie le contenu des enseignements, pour autant que les mêmes diplômes représentent les mêmes niveaux de difficultés. En effet, il n’existe aucune raison qu’une génération sorte de cette règle, comme si elle se démarquait par une intelligence exceptionnelle. Il en découle que si le diplôme exprime le même niveau de difficulté dans le temps et dans l’espace, toutes les générations et toutes les communautés humaines reproduiront la même distribution des diplômés.

En conclusion, dans une Commune Humaine Parfaite, les taux de succès aux divers examens (CEPE, BEPC, Probatoire, Bac, Licence, Master, Doctorat) ne varient jamais.

Il n’y a donc aucune raison que les résultats du Baccalauréat changent d’une année à l’autre, car signifierait que dans la séquence des générations, certaines sont plus aptes ou moins que les autres, ce qui est faux. En conséquence, les taux de succès au BACC doivent être les mêmes au fil des années et quelles que soient les circonstances.


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