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Dialogue national  : La  contribution de Dieudonné Essomba  sur le plan national et international

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Le 30 septembre 2019, les Camerounais de tous les horizons seront réunis autour d’une même table pour ébattre des problèmes internes. A quelques heures de ce rendez-vous historique, Dieudonné Essomba dévoile sa contribution.  

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Avant même l’annonce du dialogue national par le président Paul Biya le 10 septembre 2019, Dieudonné Essomba, ne cessait d’entretenir ses followers pour ce qui est des solutions pour sortir de la crise qui secoue surtout les régions anglophones depuis trois ans.

Ce 27 septembre encore, en l’attente du dialogue national prévu du 30 septembre au 4 octobre 2019 au Palais des Congrès, l’économiste statisticien partage avec les internautes ses idées « en espérant que les participants prendront en compte des suggestions qui y sont contenues ».

Lebledparle.com vous propose la réflexion de cet habitué des médias.

MA CONTRIBUTION AU RAND DIALOGUE NATIONAL

J’ai envoyé ma contribution au Dialogue National, en espérant que les participants prendront en compte des suggestions qui y sont contenues

Je reste en effet persuadé de la sagesse Ekang qui dit que « l’inconsistance d’un peuple n’est pas le fait de ses masses populaires, mais de ses élites ».

Le jour où le Cameroun tombera, on demandera à chacun : qu’as-tu fait quand cela se faisait ?

C’est pour cette raison que je participe à tous les débats qui concernent le Cameroun, et que j’invite tout le monde à le faire, chacun à sa manière.

Si on ne m’a pas invité, ce n’est pas parce qu’on m’a oublié, mais certainement parce qu’ils ont estimé que je ne leur serai pas utile !

Qu’importe !

Mes propositions partent de l’hypothèse que les difficultés politiques et économiques, proviennent de deux régulations défectueuses :

Pour approfondir :   Cameroun: Forte odeur de remaniement à Yaoundé

SUR LE PLAN EXTERIEUR, une régulation défectueuse des relations internationales du Cameroun qui l’entraine de manière irréversible vers les déséquilibres extérieurs, étouffant progressivement sa croissance et générant une oisiveté généralisée des facteurs de production et l’impossibilité de se développer. Elle s’achève par la solution qui est la mise en place d’un Système d’Echange Local à travers la MONNAIE-TRESOR.

Celle-ci apparaît comme une obligation du trésor à qui l’Etat confère un pouvoir libératoire immédiat sur les biens locaux, à commencer par ceux qu’ils contrôlent : impôts et taxes, transport urbain, transport ferroviaire, poste, téléphone, audiovisuel, Hôtels, loyer SIC, transport urbain, transport ferroviaire, poste, téléphone, services de la CRTV et Cameroon Tribune, services d’imprimerie (Imprimerie Nationale), vaccins animaux (LANAVET), etc.

S’y trouvent aussi tous les grands produits de consommation que l’Etat contrôle entièrement ou partiellement sous des formes diverses (participations, subventions publiques, facilités diverses, etc.) tels que l’électricité, l’eau, le ciment, le pétrole, le gaz, la bière, etc. les tôles, le fer à béton, les produits en aluminium, les étoffes CICAM, l’huile de palme, le sucre, pétrole, gaz, etc.

L’émission de la Monnaie-trésor est réglée suivant un mécanisme appelé Décote. Ses impacts comprennent : une nouvelle politique monétaire, sans sortir du CFA, une importante amélioration de la liquidité du Trésor Public et de toute l’Economie, des politiques efficaces de la demande, à travers l’augmentation régulière des salaires de l’Etat et la restauration de la bourse dans les Universités, sans risque de déséquilibre extérieur des politiques commerciales protégeant intelligemment le marché national des politiques de stabilisation des prix des produits d’exportation à travers des subventions stables et permanentes : cacao, café et coton ; le développement accéléré d’un tissu de PME très performantes pour les produits manufacturiers d’usage courant ; etc.

Pour approfondir :   Les États-Unis affirment n’avoir aucun intérêt à intervenir militairement dans les régions anglophones

SUR LE PLAN INTERIEUR, une régulation défectueuse des relations entre l’Etat et les divers segments communautaires, lancés dans une féroce compétition sur les avantages publics (emplois, postes, infrastructures, rentes) et qui s’intensifie chaque jour davantage, alimentant les tensions politiques, le tribalisme et les tendances séparatistes. Une telle dynamique ne va plus jamais s’arrêter, et si nous n’y prenons garde, le pays va voler en éclats comme la Somalie.

D’où la nécessité de mettre en place un ETAT SEGMENTAIRE, structuré en quatre niveaux : un Etat Fédéral repartis en une dizaine d’Etats fédérés, eux-mêmes subdivisés en 100 Cantons autonomes, à leur tour répartis en 5.000 Communes. Autonomes.

Tous les citoyens de la Fédération ont la liberté totale de se déplacer, de mener l’activité de leur choix et d’être propriétaires des biens de toute nature sur l’ensemble du territoire.

Les citoyens de chaque Etats sont des gens qui ont leur village dans cet Etat, que ce village soit celui du père, celui de la mère, celui du tuteur ou celui où on a construit sa propre maison. Ils bénéficient de certains privilèges particuliers dans cet Etat.

Les 4 niveaux se partagent les 4750 Milliards de l’Etat, chacun en ce qui le concerne.

 Les villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Garoua sont des TERRITOIRES FEDERAUX, autrement dit, des collectivités décentralisées qui dépendant directement de la Fédération et non de leur Etat de localisation. La citoyenneté dans les territoires Fédéraux est la résidence.

Dieudonné ESSOMBA

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