OLBIF, Lebledparle.com
Peut-être avec Akéré Muna, l’élection présidentielle d’octobre prochain donne le ton de ce qu’elle sera réellement. Quelques semaines après avoir annoncé son intention de participer à la présidentielle de cette année au Cameroun, Akere Muna, supporté par le parti UNIVERS de Prosper Nkou Mvondo, descend sur le terrain.
« AKERE 25 »
Plusieurs images en circulation sur les réseaux sociaux montrent des véhicules avec le visuel de l’ancien bâtonnier. « Towards the new Republic » (« Vers la nouvelle République ») ; tel est le slogan de campagne de Akere Muna.
Seulement, les internautes ne semblent pas emballés par la candidature du défenseur des droits de l’homme. Beaucoup le considérant comme un opportuniste. De nombreux se demandent pourquoi c’est à la veille des échéances électorales uniquement que l’ancien bâtonnier revêt son manteau d’homme politique.
« L’homme politique des élections présidentielles », « Lui il attend toujours la veille des élections pour faire la politique. Vraiment je ne sais pas où il a appris ce genre de stratégie qui ressemble plus à l’embrouille que à du sérieux », « Le feyman a resurgit. Il apparaît toujours à la veille des élections présidentielle », commentent les internautes sous la publication du journaliste Boris Bertolt.
Pourtant un bon profil
Akere Muna est un avocat et homme politique camerounais né le 18 août 1952. Il est candidat à l’élection présidentielle camerounaise de 2018 pour le mouvement NOW, mais décide de retirer sa candidature au profit de Maurice Kamto. Il est considéré comme l’une des personnes les plus influentes au Cameroun. Akere Muna est le fils de Solomon Tandeng Muna (1912 – 2002) et Elizabeth Fri Ndingsa (1918 – 1983).
Il est le septième de huit enfants ; six frères aînés (Daniel Muna, Bernard Muna, Edwin Muna, Humphrey Muna, Walinjom Muna et George Muna) et une sœur cadette (Ama T. Muna). Son père, Salomon, a été Premier ministre du Cameroun occidental, puis vice-président de la République fédérale du Cameroun. Il est ensuite devenu président de l’Assemblée nationale jusqu’à sa retraite en 1987.
