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Défilé du 8 mars 2020 : Face à la rareté et le coût onéreux du tissu pagne, Marie Thérèse Abena Ondoa trouve une solution

Mars Abena

Le ministre de la Promotion de Femme et de la Famille s’est adressée aux femmes au microphone de la CRTV et dans un communiqué signé par elle-même.

Mars Abena
(c) Droits réservés

« L’habit ne fait pas le moine » on a beau dire, mais c’est par le moine qu’on reconnait l’habit, réplique-t-on souvent ou mieux encore, l’argent fait le bonheur.

Ce sont tous ces adages qui expliquent la situation à laquelle est confrontée la gent féminine au Cameroun à quatre jours de la célébration de la 35 ème édition de la Journée internationale de la Femme.

En effet, le 8 mars 2020, se célèbrera au Cameroun, comme partout dans le monde, la JIF. Seulement, les préparatifs ne vont pas bon train sur le triangle national du fait de la rareté et du coût élevé du précieux tissu pagne.

Lebledparle.com a fait un tour dans les marchés et s’est enquis des différents prix disponibles.

La rareté du tissu pagne et la guerre des prix

Contrairement aux années antérieures où l’on pouvait facilement trouver le tissu pagne et à un prix d’environ 7 000FCFA cette année 2020, les clientes confient que pour se procurer l’étoffe de tissu du 8 mars, il faut se munir d’au moins 12 000FCA et 20 000F lorsque l’habit est cousu.

Conseil de Marie Thérèse Abena Ondoa

 Fort de ce constat, Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de Femme et de la Famille a conseillé aux femmes « qui n’ont pas pu avoir le pagne pour une raison ou une autre » de ne pas se laisser morfondre.

En effet, le membre du gouvernement propose à ses sœurs de mettre, en cas de force de force majeure, le tissu de la précédente édition pour se rendre à la place du défilé le 8 mars prochain à condition que le vêtement cousu soit encore en bonne et due forme.

Pour approfondir :   Affaire MIDA : Paul Biya débloque l’argent pour indemniser les souscripteurs

Il est clair que c’est cette option qui sera privilégiée puisqu’à moins de cinq jours de la fête, il est quasiment impossible pour une femme (à moins qu’elle soit issue d’une bonne classe sociale), d’acheter ledit tissu et le faire coudre dans les brefs délais.

Et surtout qu’à l’approche du jour j, les couturiers et couturières augmentent les enchères : « La chèvre broute là où elle est attachée », diront-ils.

En attendant la date connue de tous, « A l’impossible nul n’est tenu », retient-on.


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