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David Eboutou : « Denis Ikoul fait partie des journalistes qui traînent peu d’éthique »

Selon l’universitaire, « le journaliste poursuivi par Sam Severin Ango devrait justifier des images dévalorisantes, des qualificatifs déshonorants et des propos injurieux tenus contre lui sur sa page pourtant dédiée, semble-il au football. »

David Eboutou, Historien et Analyste politique
David Eboutou, Historien et Analyste politique - DR

Lire la sortie intégrale de David Eboutou :

« LE JOURNALISTE ET HOMME POLITIQUE Sam Severin Ango TRAÎNE UN DE SES CONFRÈRES EN JUSTICE.

Si Sam Severin Ango m’avait consulté, je lui aurais demandé de ne pas traîner son collègue journaliste de sport en justice.

Il y’a bien longtemps que j’ai compris que certains compatriotes (profils) masquent leurs frustrations diverses en multipliant dans l’espace socio-numérique, des attaques ad personam contre des personnes qu’elles ne voient et ne lisent que sur les réseaux sociaux, pour de simples divergences d’opinions.

Les compatriotes qui attisent le plus ces calomnies indignes et qui se font pompeusement appeler lanceurs d’alertes, activistes ou influenceurs sont pour la plupart, tapis hors de nos frontières. Ils sont certainement convaincus d’être bénéficiaires de quelques formes d’immunités naturelles.

Ceux qui sont au Cameroun savent parfaitement la barre à ne pas franchir. Nos prisons étant pleines de compatriotes embastillés aux motifs de « Cyber-criminalité », « diffamation », injures publiques » etc…

L’individu poursuivi par Sam Severin Ango fait malheureusement partie d’une caste de journalistes qui traînent peu d’éthique. Il y’a quelques semaines, j’ai découvert avec stupéfaction que cet individu que je n’ai jamais vu de ma vie, m’avait abreuvé de pires abjections.

Si je prends du haut de telles sorties indigestes en les banalisant simplement, il y’en a, qui n’entendent pas faire preuve comme moi, de la même clémence.

Il y’a une semaine, j’ai surpris un monsieur dont le visage m’était familier, en larmes au tribunal, centre administratif de Yaoundé. Il m’a expliqué être poursuivi pour une affaire d’insulte contenue dans une capture tirée d’un groupe WhatsApp. Il ne savait pas qu’une simple capture d’écran sur Facebook ou WhatsApp pouvait directement conduire à Kondengui ou à New Bell.

Le journaliste poursuivi par Sam Severin Ango devrait justifier des images dévalorisantes, des qualificatifs déshonorants et des propos injurieux tenus contre lui sur sa page pourtant dédiée, semble-il au football.

Je lui souhaite beaucoup de courage dans cet exercice judiciaire.

D.E »


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