Baba Danpullo contre Mtn Cameroon
C’est Me Mbanzehe, membre du pool des avocats de Baba Ahmadou Danpullo, qui sort du silence pour donner quelques précisions après les accusations qui pèsent sur Baba Danpullo. L’avocat dément formellement les accusations de mensonges portées contre son client, confirme le lien existant entre la First National Bank (FNB), Mtn Cameroon et Chococam, et insiste sur la sécurité des fonds logés dans un compte séquestre au greffe du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
Il explique que tout est parti d’un crédit d’une valeur de 22 milliards de FCFA, dont il a fait un apport personnel de 2 milliards de FCFA, contracté auprès de la First National Bank (FNB), par la société Bestinver Company South Africa limited, assorti d’une affection hypothécaire et dont le délai de remboursement était de 10 ans. « Elle va, sous le fallacieux prétexte de non-non-remboursement d’une échéance, résilier le contrat de prêt, et exiger le remboursement immédiat et intégral du crédit », a appris Lebledparle.com de cet entretien.
Le juriste en charge de la défense rappelle qu’il n’a jamais été question comme le prétend une certaine presse d’incapacité de remboursement du crédit obtenu par Baba Ahmadou Danpullo auprès de la FNB. «Baba Ahmadou Danpullo prend des dispositions pour rembourser ledit crédit, il va voir non seulement, sa société assignée en cessation de paiement, ainsi que les cautions, puis mise en liquidation judiciaire par des procédures cavalières. » indique Me Mbanzehe.
Et de reprendre, « on ne saurait comprendre qu’on saisisse des biens d’une valeur de plus de 300 milliards de FCFA, pour le recouvrement de 22 milliards de FCFA, car les garanties consenties à sa banque étaient 200 fois supérieures au montant du crédit ». Le camp Danpullo se dit en tout cas victime d’une spoliation sur fond de xénophobie de la part du liquidateur sud-africain. « Dans aucun pays du monde, on n’a vu une relation entre un client et sa banque aussi déséquilibrée. Il s’agit ni plus ni moins d’une spoliation savamment organisée par cette banque avec l’appui de la justice sud-africaine, qui aurait pu à tout le moins, ordonner le cantonnement des garanties à la valeur du crédit. Ils d’en réfèrent désormais au sérieux de la justice camerounaise pour que soit réglée cette affaire.