Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
Le producteur a par ailleurs écrit au procureur de la République près du Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif pour demander le retrait de la plainte déposée contre Sam Mbende.
La médiation de Roger Milla a marché. Sam Mbende le président du conseil d’administration de la Cameroon music corporation (Cmc) et son 2e vice-président Achille Mbanga se sont rencontrés le jeudi 21 juin 2012 au domicile de
l’ambassadeur itinérant. En présence d’Angoula Angoula, administrateur de la Cmc chargé de la gestion, le « vieux Lion » a conseillé à Achille Mbanga de revenir sur ses pas. « Tu ne peux pas trahir celui qui t’a copté dès ton entrée à la Cmc au poste de 2e vice-président », lui a dit Roger Milla.
Une semaine après, Achille Mbanga a envoyé via Angoula Angoula, une lettre d’excuse à Sam Mbende. Dans son courrier, le producteur joint une copie de la lettre de « désistement » écrite au procureur de la République près du Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Le 4 juin dernier une frange minoritaire des membres du conseil d’administration de la Cmc s’est réunit sous sa présidence et a déposé une plainte contre Sam Mbendé qu’elle accusait notamment de détournements. Elle annonçait aussi la tenue d’une assemblée extraordinaire de « dissolution » de la Cmc.
Sommation d’huissier
Avant cette médiation, le président du conseil d’administration de la Cmc a servi à Achille Mbanga, une sommation d’huissier l’enjoignant de présenter dans un délai d’une semaine les preuves des faits allégués dans la plainte faute de quoi, il se réservait le droit de lui servir une citation directe.
Ce revirement d’Achille Mbanga se présentait déjà. Lors de l’assemblé illégale tenue à Monatélé malgré l’interdiction du préfet de la Lékié, Achille Mbanga n’était pas présent. « Je ne suis pas allé là-bas parce que ceux qui l’ont convoquée n’avait pas qualité », nous a-t-il confié au téléphone ce jeudi 28 juin, refusant de s’étendre davantage sur le sujet.
Aboudi OTTOU
