in

Cameroun : Une expatriée américaine fait interdire un festival de Hip Hop devant sa résidence à cause des bruits

Tetes brulees DHF

Cette citoyenne américaine (USA) était exaspérée par les bruits produits au stade soppo Priso de Bonapriso, qui devait accueillir la 6 eme édition du Douala Hip Hop festival du 27 au 30 décembre.


Tetes brulees DHF
LesTêtes Brulées sur la scène du Douala Hip Hop festival en décembre 2015 – Crédit: Douala hip-hop festival

« Le 26 décembre 2016, alors que l’équipe logistique du DHF (Douala Hip Hop festival, ndlr) installait le matériel sur le site habituel au stade Soppo Priso de Bonapriso, une dame se présentant comme une citoyenne américaine (USA) , accompagnée de son chien de garde est venue faire le tour du stade. Elle va ensuite s’approcher pour nous faire savoir qu’elle en a assez du bruit qui l’obligerait à laisser son appartement de la résidence Adèle attenant au Stade, pour aller dormir au Starland Hotel Situé non loin. Elle s’est alors engagée à tout faire afin que ce festival n’ait pas lieu a cet endroit. » Peut-on lire dans le communiqué du DHP rendu publique le mardi 27 décembre.

Pour approfondir :   CHAN2020 – Florent Ibenge : « Le Cameroun est favori pour la suite de la compétition »

Face à la résistance de l’équipe du DHF, cette américaine va faire appel à la police qui va finalement intimer l’ordre à ces jeunes passionnés de hip hop, de déguerpir, tels des voyous et délinquants, bottant en touche les autorisations « obtenues comme chaque année tant de l’autorité administrative que de Paul Soppo Prise (fils du Notable Soppo Priso) propriétaire du stade qui nous soutient depuis 06 ans. »

Finalement l’évènement a été délocalisé aux Parc des princes de Bali. C’est « Un site tout aussi sécurisé, situé non loin de l’ancien site, à quelques mètre du Lycée Technique de Koumassi » indique le DHF.

Pour approfondir :   La béninoise Leila Toukourou crée une marque de maillots de bain imprimés Wax

En 6ans, le DHF organisé par l’association Green Glass s’est imposé comme l’évènement Hip Hop majeur du Cameroun avec des milliers de fans attirés par plus de 70 artistes. Cette rencontre culturelle se propose une fois de plus de faire vivre une belle fièvre urbaine à travers la culture urbaine qui a connait une dynamique particulière depuis quelques années.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Litterature

Cameroun : Le Prix Nnanga Kon que vient d’initier le GPAL donne une première réponse à Raoul Djimeli

Personalite2016

Ces personnalités africaines décédées en 2016