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Culture : Que retenir du Douala Music’Art Festival 2019 ?

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Cinq jours déjà que le Douala Music’Art Festival (DOMAF) qui s’est tenu du 28 novembre au 1er décembre à Douala Bonamoussadi s’est achevé.

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Cérémonie de clôture du DOMAF (c) Droits réservés

Une rencontre culturelle avec des expériences inoubliables pour toutes les personnes qui ont bien voulu venir découvrir les diversités artistiques et culturelles camerounaises, à travers des prestations artistiques, des défilés de mode, des danses, le show du Dj, etc.…

1- Le premier jour fut marqué par une véritable valorisation de l’un de nos patrimoines culturels les plus chers à savoir le Bikutsi, avec les prestations inédites des légendes TETES BRÛLÉES qui ont su nous offrir un spectacle de qualité. Mais également nous avons eu des prestations magnifiques des artistes Muss, Elisha K, Shamir Sunshine et Laurenby.

La sublime Taty Eyong et le jeune Lucky Plus Deux nous ont chacun à leur tour livré un spectacle digne d’un concert Bikutsi et pour clôturer la soirée de la plus belle des manières la go galaxie Coco Argentée qui a pour logique de ne jamais négliger aucune scène a une fois de plus réussi a mettre tout le monde d’accord avec son magnifique répertoire.          

2— Plus qu’une journée de transition le deuxième jour a été tout d’abord occupée par le show du Dj et le défilé de mode pour le plus grand plaisir des visiteurs venus de partout. Le rappeur ANG a fait monter son père sur la scène afin de l’aider à offrir du show au public, également Le Berger et l’équipe de Ndabott Family du rappeur Krotal qui lui a été accompagnée par l’icône internationale CHEICK TIDIANE SECK ont prouvé que les puristes ont encore le droit d’avoir des scènes qui leur conviennent.

3— Le troisième jour, nous avons d’abord pu observer comme avant-gout le spectacle du rappeur gabonais Rodzeng du groupe Bwiti Gang, suivi des prestations des artistes Jamesy, Elena Stoodley, Wazih et Maruisca.

Comme annoncé le grand show fut déjà marqué par la présence du rappeur Sojip écurie du label Big Dreams Entertainment ; de “lettre à mon ex” passant par le remix de “devil no di sleep” jusqu’à “9fort” le jeune artiste a su faire plaisir au public. Ensuite, le rappeur Maxtor nous a une fois de plus montre l’étendu de son magnifique répertoire dans un style unique qui a réussi à mettre d’accord le public.

Présenté comme l’un des artistes principaux du festival, le rappeur le plus atypique de sa génération Jovi est monté sur scène accompagnée par les multiples cris des spectateurs venus très nombreux (MbokoGang) pour vivre le show. Le Mboko God porté par le public qui répétait en cœur toutes ses musiques a livré un véritable spectacle.

Scène surréaliste, Jovi après aperçu son ancien Pascal dans la foule lui demande de sortir en lui promettant la bastonnade sil ne s’y soustrait pas, ce que Pascal a respecté. Reniss, Tata et Ishaku vont monter chacun sur scène pour accompagner leur mentor Jovi.

 4— Le quatrième jour du festival a été tout d’abord marqué par le défilé de mode très afro qui représentait valablement notre héritage culturel avec des tenues d’ici et masques bantous.

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Les prestations artistiques ont commencé par Adango qui s’est produite avec un public très réactif. Ensuite la jeune idole nationale Lydol Laslameuse a réussi à nous faire plaisir avec un slam unique dans un style toujours particulier avec des titres comme « Yélé »et « Le Ndem ».

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Les légendes San Fan Thomas et Toto Guillaume étaient au rendez-vous du spectacle pour offrir un show comme jamais. Les prestations scéniques impeccables avec un public qui n’a pas arrêté de répéter les chansons en cœur, signe que leurs musiques restent toujours des hymnes pour les consommateurs de Makossa de la première heure.

Pour terminer en beauté le groupe Tizeu viendra sur scène afin de clôturer de la plus belle des manières ce festival devenu rendez-vous de rencontres et d’échanges culturels en invitant avec eux toute l’équipe d’organisation du DOMAF pour dire aurevoir au merveilleux public.

En résumé, nous pouvons dire que tout a ramené de son expertise pour rendre la fête encore plus belle jusqu’au aux Hosts choisis pour la circonstance Fidjil, Carole Tchamenie et Sylvestre Franck.

Nous avons peut-être oublié certaines personnes et nous en excusons, car toutes les personnes présentes ont été d’un apport très important pour la réussite de cet événement.

Pas donc étonnant doc au vu de tout ça d’avoir eu dans le public des artistes comme Stanley Enow, Nernos Lekamsi et Mink’s.

Lebledparle.com, surplace, a réalisé quelques interviews dont voici la compilation

Maxtor 

Comment avez-vous trouvé cette édition du Douala Music « Art Festival ?

J’ai trouvé cette neuvième édition de Douala music art festival très bien organisé, la musique au rendez-vous, les gars ont répondu présent, et c’était ça le plus important.

S’il faut mettre sur l’échiquier cette édition nouvelle édition par rapport aux précédentes. Peut-on dire que celle-ci a été meilleure pour vous en termes de prestation sur scène ?

Ma meilleure en termes de prestation, je ne sais pas. J’améliore mes prestations à chaque fois. Mais en termes d’organisation, je crois que c’est la meilleure. Je donne une note de 10/10 au comité d’organisation.

Tu as presté avec des morceaux qui ne sont pas encore disponibles sur le marché. Le public a été très réactif. Quel commentaire faites-vous sur cela ?

Oui ça veut dire que le public attend vraiment et c’était aussi une façon pour moi d’annoncer au public que je viens avec beaucoup de choses, et ça va se faire très prochainement.

Maxtor vient avec quoi concrètement dans les prochains jours ?

Je viens avec « Mongo volume 3, 4 et 5 » qui sont prêts, mais ce n’est pas ça l’actualité. Dans la mode maintenant c’est que Maxtor est en concert du côté de Bordeaux en France le 13 décembre, le 20 décembre sur Paris et le 22 sur Rennes.

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Lydol Laslameuse

Lydol Laslameuse, comment avez-vous trouvé la neuvième édition de Douala music art festival ?

Magnifique! Je croyais que le changement de nom, et le changement de cite ont emporté quelque chose à cet évènement. Pour avoir fait l’édition de l’année dernière, je peux vous dire que cette année, les petits plats ont été mis dans les grands.

Comment as-tu ressenti le public ?

Ça m’a fait plaisir de voir que des gens connaissent mes chansons. Je n’étais même pas encore sortie, les gens criaient « Yélééé », ils connaissaient les paroles, et pour moi cela a été un plaisir énorme. C’est pour dire que petit à petit, on y arrive.

Penses-tu que ce festival pourra, dans quelques années, rivaliser les autres festivals ?

Il ne pourra pas seulement rivaliser, il sera au-dessus.

Après Douala, quel est votre agenda futur ?

Après Douala, je vais à Yaoundé au palais des Congrès pour le F    ashion meet African Dream, ensuite on est à Bandjoun Fashion, à l’ouest du Cameroun pour une série d’ateliers. 

Le projet de Lydol serait d’implanter le slam sur toute l’étendue du territoire ?

Effectivement, le slam doit arriver partout au Cameroun.

Gervais Ngongang

Gervais Ngongang CEO de Big Dreams, producteur de Sojip qui vient de prester avec nous au Douala music art festival. Dites-nous monsieur Gervais, que pensez-vous de cette édition du Douala Music Art Festival ?

 Le constat est clair, c’est une réussite au-dessus des éditions précédentes. Une preuve que les organisateurs ont pris en compte les critiques. Le nouveau site est super, la nouvelle dénomination est plus parlante, ça fait plaisir à tout le monde. On considère que c’est la première année d’un nouvel air.

Pensez-vous que dans le futur, ce festival pourra concurrencer ceux des autres continents de la même catégorie ?

Au regard de la richesse culturelle du Cameroun, je ne parle pas juste des artistes musiciens, mais de la culture camerounaise qui est très riche, on a aucune raison de ne pas être au niveau des autres festivals.  On peut dire que ce festival ira au niveau des autres festivals.

Lucky+2

Que penses-tu de la neuvième édition de la du… ? Est-ce que ça vaut la peine de se déplacer ?

C’était ma première participation à ce festival, je n’ai pas assisté aux autres éditions. Mais tout ce que je viens de vivre comme émotions, je peux dire que ça vaut le coup. En rentrant sur Yaoundé, je pars avec de beaux souvenirs, de belles images…

Est-ce que vous souhaitez prendre part aux prochaines éditions ?

Ouais, no stress !

Comment se porte le nouveau clip « Enfant béni » ?

Très bien, très bien… Le public l’a bien accueilli et il se comporte bien.


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