La réduction des crédits étatiques plonge les universités dans le rouge. Selon le syndicat, 69 universités sur 75 prévoient un bilan financier négatif à la fin de l’année 2024. Cette tendance est en hausse : elles étaient une quinzaine en 2022 et le double l’année précédente.
Dès 2025, le gouvernement pourrait réclamer aux universités françaises une dette supplémentaire de 500 millions d’euros, un chiffre qui reste à être confirmé.
La situation s’aggrave et affecte le rendement du personnel. Le syndicat recommande de ne pas remplacer les enseignants partant à la retraite et de ne pas recourir à des contractuels ou de réduire le nombre de personnels administratifs pour éviter des tensions supplémentaires.
Les étudiants subissent aussi les conséquences de ces coupes budgétaires, avec des conditions d’étude détériorées, marquées par des salles de plus en plus bondées et des travaux dirigés surchargés.