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Crise anglophone : Le système des nations unies débarque à Bamenda !

La ville de Bamenda sous haute surveillance - Pour illustration (c) DR
La ville de Bamenda sous haute surveillance - Pour illustration (c) DR

Les regards de la communauté internationale se font de plus en plus pressantes sur la crise anglophone. Dans un précèdent papier Lebledparle.com vous rapportait le communiqué diffusé par l’union européenne. Aujourd’hui c’est le système des nations unies qui a missionné ses réprésentants.

La ville de Bamenda sous haute surveillance - Pour illustration (c) DR
La ville de Bamenda sous haute surveillance – Pour illustration (c) DR

Comment se positionner sur la crise socio-politique qui mine le Cameroun en ce moment ? Alors que les violences se font coutume dans la partie anglophone, le gouvernement camerounais essaie de maintenir le calendrier des élections et de sécuriser au même moment la zone du Nord où la menace Boko Haram persiste. Un difficile jeu de sécurité donc, d’autant plus que la communauté internationale n’entend pas encourager les violences qui ont débuté entre d’une part les forces armées et d’autre part les séparatistes.

C’est dans cet ordre d’idée que le sytème des nations unies a mandaté Madame Allegra Maria Del Pilar Baiocchi à Bamenda. La coordinatrice de l’organisation au Cameroun et sa délégation ont pour mission d’ordre de prendre la mesure de l’ampleur sur place et surtout d’essayer d’instaurer un climat propice au dialogue. C’est en tout cas ce qui ressort de son exposé : «Reconstruire la confiance entre autorités et populations, doit forcément passer par une communication transparente et honnête de tous les côtés et un appel au dialogue». Ce séjour devrait se prolonger jusqu’au aujourd’hui vendredi 09 février comme le rapporte nos confrères de Cameroo-info et l’on espère déjà qu’il portera ses fruits pour un retour rapide à la paix. 

Pour approfondir :   Le programme officiel des obsèques de l’ancien Premier ministre Simon Achidi Achu

Du côté des forces gouvernementales, le sécrétaire général des services du Gouvernement de la Région du Nord-Ouest a déclaré au micro de la CRTV : « Le moment est à l’offensive communicationnelle. Il est clair aujourd’hui que si nous ne communiquons pas, nous allons laisser l’espace A ceux-là qui veillent polluer les esprits ».  Cette déclaration peut également être considérée comme un tacle envers les réseaux sociaux qui sont récemment devenus la principale source d’informations sur les évènements dans cette région du pays. 


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