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Crise anglophone : l’Ong Nouveaux Droits de l’Homme milite pour la gratuité de l’enseignement pour les enfants déplacés internes

rentree scolaire sud ouest

C’est la substance du communiqué N°135/2022, intitulé « Cameroun : le droits à l’éducation toujours sous la menace !», rendu public le 07 septembre 2022.

Le lundi 05 septembre 2022 a été jours de rentrée scolaire au Cameroun. Dans son communiqué l’Ong NDH-Cameroun a constaté que la rentrée scolaire a effectivement eu lieu dans huit (08) régions, mais ça n’a pas été le cas dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, parce que les écoles sont restées dans l’ensemble fermées et sous protection militaire.

Dans les deux régions le retour à l’école a été perturbé, parce que les enseignants et les élèves n’ont pas reprendre le chemin de l’école. Il n’y a que certaines villes où l’école était effective. « Il n’y a que dans les centres urbains du Sud-Ouest, dans les villes de Buéa, Limbe et Tiko que quelques établissements scolaires ont pu ouvrir les portes. Malheureusement, ce n’était pas la même chose dans les autres localités », peut-on lire dans le communiqué.

Cette perturbation de l’école est la cause des villes mortes. « En effet, l’opération « Ghost town » imposée par les groupes armés les lundis a bloqué le démarrage effectif de la rentrée scolaire. Il s’agit d’une opération « ville morte » imposée par les groupes armés depuis le début de la crise en 2016. Il faut malheureusement relever pour le déplorer, que depuis le début de cette crise, les groupes armés font peser des menaces sérieuses et sévères sur l’école, portant ainsi atteinte au droit à l’éducation des enfants et jeunes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », précise le communiqué.

Les enfants déplacés internes de la crise anglophone font face au problème de l’APEE qui est exigé et constitue un obstacle à l’éducation de ces enfants. « Par ailleurs, Il faut aussi relever que l’un des freins à la jouissance du droit à l’éducation pour les élèves du Cameroun en général, et ceux ressortissants des régions en crise en particulier, est l’exigence du paiement des frais d’APEE (Association de Parents d’Elèves et Enseignant) qui est frein réel à l’accès à l’éducation et une entrave à la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire. Les enfants déplacés internes du fait de la crise dans les régions anglophones sont aussi en proie à des difficultés considérables pour d’accès aux établissements scolaires dans les villes où ils ont trouvé refuge avec leurs parents. En effet, l’exigence de ces frais d’APEE ferme la porte des établissements scolaires à bon nombre de ces enfants », note le communiqué.

Face à cette situation, l’Ong formule deux propositions. Au gouvernement la gratuité de l’école aux enfants déplacés internes. NDH-Cameroun « demande au Premier Ministre de prendre une mesure urgence afin d’assurer la gratuité de l’enseignement pour les enfants déplacés internes et d’entamer une réforme des associations des parents d’élèves et enseignants ». Ensuite NDH-Cameroun « appelle les groupes armés à s’engager à la protection du droit à l’éducation ».

 

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