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Crise anglophone : L’avocat et sénateur SDF Henry Kemende assassiné à Bamenda

Avocatu

Des sources dignes de foi renseignent que ce sénateur du Social Democratic Front(SDF) a été abattu par des présumés séparatistes dans la nuit du 11 janvier 2022 à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest.

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 Me Henry Kemende(c) Droits réservés

Des sources dignes de foi renseignent que ce sénateur du Social Democratic Front(SDF) a été abattu par des présumés séparatistes dans la nuit du 11 janvier 2022 à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest.

Les combattants séparatistes viennent de faire une nouvelle victime. Me Henry Kemende, a été assassiné hier nuit. Des hommes armés ont fait incursion au domicile du sénateur et ont ouvert le feu sur lui. Grièvement blessé, il n’a survécu aux balles de l’adversaire hier nuit à Bamenda. ABK radio indique que le véhicule du défunt é été emporté et son épouse, kidnappée. Dans la ville de Bamenda, c’est la consternation et l’émoi. L’on se demande encore les raisons qui auraient poussés les bourreaux à commettre cet acte.

L’on se souvient que l’avocat au Barreau du Cameroun Henry Kemende avait été élu Sénateur SDF à l’issue des dernières élections sénatoriales au Cameroun en 2018.

Il était connu comme un acteur du développement, par conséquent, un fervent défenseur de la paix. En 2018, le sénateur de l’opposition avait saisi le procureur général de la cour d’appel de Bamenda pour « meurtre, torture et incendie » sur le village de Balikumbat dans la région de Bamenda dans le Nord-Ouest du Cameroun après que qu’un mort, des personnes molestées et des maisons brulées y avaient été enregistrés dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

 « J’ai pris la décision de saisir le procureur parce que je me suis dit qu’il était grand temps de mettre un coup d’arrêt aux atrocités commises dans des zones où la population est prise en tenaille. D’un côté par les Ambazoniens, et de l’autre côté par les militaires, les forces régulières. Et au milieu de ces deux camps, la population elle, est impuissante », soutenait Kemende Henry Gamsey en ajoutant : « C’est important que vous sachiez que je suis originaire de cette localité, que c’est mon village maternel, insiste Kemende Henry Gamsey, qui considère ces informations fiables. J’ai donc de nombreux informateurs sur place. Et si plus d’une dizaine d’informateurs me racontent la même chose, me disent qu’ils ont vu des militaires, parlant français, vêtus en uniforme, avec de grands fusils : comment je peux douter ? », se demandait-il.

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Preuve à l’appui, l’homme politique martelait : « Ils m’ont appelé, pour m’informer, car je suis membre du Parlement et sénateur. Dix personnes, vingt personnes, m’ont dit qu’elles accusaient et pointaient du doigt les militaires. Donc la seule façon d’éclaircir les choses, c’est d’enquêter sur ces présumées atrocités militaires commises à Balikumbat. »

De l’autre côté, l’Armée battait en brèches ce témoignage du sénateur : « Il n’y a pas eu d’atrocités militaires à Balikumbat », expliquait répond le colonel Badjeck, chef de la Division de la communication au ministère camerounais de la Défense à cette période.


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