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Crise anglophone : Human Rights Watch en complicité avec les séparatistes pour déstabiliser le Cameroun ?

inage de noso

L’action de l’organisation non gouvernementale, Human Rights Wath dans le conflit armé dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun semble cyclothymique, au regard des éclairages avancés par les pouvoirs publics le 27 février 2020 à Yaoundé, au cours d’un point de presse.

inage de noso
Image de la crise anglophone (c) Droits réservés

En effet, après la survenue de l’incident de Ngarbuh le 14 février dernier, l’ONG Human Rights Wath a rendu public en date du 25 février 2020, un rapport qui accable les Forces nationales de Défense et de Sécurité, intitulé : « Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste ».

Dans ledit rapport, l’organisation américaine soutenait sans ambages que l’armée camerounaise aurait massacré une vingtaine de personnes civiles, dans une attaque menée dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest.

Des allégations qui n’ont pas été du gout du gouvernement camerounais, qui dans une sortie médiatique le 27 février, a rétabli les faits, non sans dénoncer le « double jeu permanent » auquel se livre cette ONG au Cameroun depuis l’enclenchement du conflit en 2016.

René Sadi dans son point de presse, a rassuré l’opinion publique nationale et internationale de la disponibilité des preuves suffisantes, établissant des liens resserrés entre les sécessionnistes et Human Rights Watch.  

« En tout état de cause, ce qui achève de convaincre sur la partialité absolue de “Human Rights Watch” dans l’élaboration de son rapport, ce sont les accointances avérées entre l’auteur dudit rapport et les milieux terroristes. Le Gouvernement camerounais détient en effet depuis quelques jours, des preuves irréfutables établissant des liens entre d’une part, Madame Ilaria Allegrozzi, présentée comme chercheuse senior au sein de l’ONG “Human Rights Watch”, auteur du rapport biaisé incriminant les Forces armées camerounaises, et d’autre part, de nombreux terroristes sécessionnistes qui mettent régulièrement à sa disposition et à sa demande, depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des photographies, des vidéos, ainsi que des informations sur leurs diverses abominations, afin que celles-ci servent plutôt d’arguments à charge contre nos Forces de Défense et de Sécurité », a révélé le porte-parole du gouvernement.

Pour approfondir :   Les révélations de l'avocat de Jean Pierre Amougou Belinga sur les vraies raisons de la détention de Bruno Bidjang

Dans la même veine, le ministre de la Communication indique que, « l’interpellation le 24 février 2020, d’un dangereux terroriste sécessionniste dénommé Nfor Yacubu, et l’exploitation de son téléphone portable, ont permis d’établir que l’intéressé entretient d’étroites relations de complicité active avec Madame Ilaria Allegrozi ». C’est ainsi que dans plusieurs de leurs échanges par messages téléphoniques, « cette dernière demande au terroriste, alors présenté comme un spécialiste du trucage d’images destinées à la propagande sécessionniste, au-delà de tous les crimes, violences et trafics illicites auxquels il se livre au quotidien, de lui fournir autant que possible, en les fabriquant de toute pièce, des documents visuels, photographies et vidéos, montrant les Forces camerounaises de Défense et de Sécurité en train de commettre des violences sur des civils », a informé René Sadi.


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