Il s’agit pour l’essentiel des conducteurs de motos impliqués dans les échauffourées qui ont opposé ces derniers aux Forces de maintien de l’ordre et aux agents de collecte d’impôts libératoires et de vérification des permis de conduire.
Les Motos-taxis et les agents communaux chargés de la collecte des impôts libératoires et du contrôle des permis de conduire se regardent en chien de faïence dans la capitale économique. Des affrontements ont eu lieu entre les deux corps de métiers le mardi 2 mars 2021 au quartier Mboppi à Douala. Pour cause, une opération de contrôle de régularité jugée trop musclée par les automobilistes. «Les agents de la police municipale sont sortis soudainement pour arrêter les motos. Ils ont retiré les chasubles que les conducteurs de motos arboraient et ont imposé le port des chasubles de la mairie. A côté de cela, ils ont procédé au contrôle des pièces de permis de conduire. Ceux des conducteurs de motos qui n’en disposaient pas voyaient leurs engins saisis par la police municipale. Et la façon avec laquelle ces agents interpellaient les conducteurs de motos était brutale», a rouspété un des conducteurs mécontent dans les colonnes du quotidien le jour paru au lendemain de ces incidents.
Selon les informations parvenues à notre rédaction ce mercredi 3 mars 2021, l’on apprend que 13 conducteurs de motos-taxis sont gardés à la Brigade de Gendarmerie de Mboppi. En rappel, une dizaine de personnes ont été blessées lors de ces violents affrontements.