LMZ, Lebledparle.com
L’enseignant de sociologie à l’Université catholique d’Afrique a répondu à ses détracteurs. Selon lui, ses propos concernant la problématique foncière au Cameroun relèvent des données fiables recueillies sur le terrain au cours des travaux de recherche. « Je suis un sociologue et pas des moindres. Quand je parle c’est avec des certitudes issues de mes travaux de terrain (…) Je suis content d’avoir jeté une bouteille dans la mer. Ceux qui se sont sentis morveux sont sortis des boisseaux. Il n’y aura aucun mea culpa », persiste et signe Claude Abé.
L’Etat doit protéger les communautés
La vente des terrains par les autochtones d’une localité est source de pauvreté à long terme pour les descendants. « Quand vous vendez un terrain, vous vendez la richesse des générations futures. Vous installez la pauvreté dans votre famille de générations en générations. L’Etat doit protéger les communautés », précise l’universitaire. Il convient de rappeler que la question foncière est au centre des préoccupations ces dernières années. Récemment, l’Etat a annulé 90 titres fonciers dans le département du Nkam. Il y a deux ans, l’achat des centaines d’hectares dans la Vallée du Ntem pour l’implantation d’une usine avait suscité une importante vague d’indignation conduisant le président de la République à suspendre cette entreprise.
