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Christian Bomo Ntimbane : « Le crime de Nanga-Eboko nécessite une communication gouvernementale »

Christian Ntimbane Bomo de Société Civile des réconciliateurs a publié un texte sur son compte Facebook, dans lequel, il interpelle le ministre de la communication sur l’assassinat de Nanga Eboko, comme l’a constaté Lebledparle.com.

Ntimbane Bomo

L’Avocat pense le gouvernement doit communiquer sur ce crime qui a choqué l’opinion publique. Il estime que c’est le devoir de l’Etat en tant que garant de la sécurité des camerounais. Il souhaite que le porte-parole du gouvernement fasse une communication gouvernementale dessus. « Monsieur Emmanuel SADI, porte-parole du gouvernement, nous attendons toujours la déclaration du gouvernement sur l’assassinat de 06 membres d’une famille à Nanga- Eboko dont la majorité sont des enfants. Un tel crime  qui choque à un niveau élevé l’opinion publique nécessite une communication gouvernementale. L’État étant le garant de la sécurité des personnes. Les camerounais veulent savoir ce qui s’est passé à Nanga-Eboko. Pourquoi une maman, ses 03  enfants et ses nièces ont été exécutés à Nanga-Eboko ? Qui a posé cet acte? Quel est l’état d’avancement des enquêtes ? Ne nous faites pas croire, par ce curieux silence des autorités, que le gouvernement a un intérêt inavoué à laisser cette affaire s’enfoncer dans l’oubli. Et dans ce cas pourquoi le gouvernement le ferait? », écrit le juriste.

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La thèse du crime rituel

Le présumé assassin de nationalité nigérienne s’est suicidé dans sa cellule de la direction de la police judiciaire, comme l’a précédemment rapporté Lebledparle.com. Me Christian Bomo Ntimbane trouve curieux ce revirement dans l’assassinat de 6 jeunes personnes à Nanga- Eboko. Il persiste sur la thèse du crime rituel, comme il l’a indiqué dans une autre publication. « Le suspect de l’assassinat crapuleux des  d’une jeune dame, 03 petits-enfants et de ses 02 nièces s’est suicidé dans sa cellule à Yaoundé. En fait, si nous comprenons bien, l’enquête est finie quoi! Trop facile! Je maintiens que le modus operandi  de ce crime tel que décrit  dans les réseaux sociaux, est celui d’un crime rituel. Il n’y a rien qui caractérise un crime passionnel dans cette histoire. Cette affaire d’une gravité extrême ne saurait passer dans l’oubli. Que le gouvernement s’explique ! », écrit l’acteur de la société civile, Christian Bomo Ntimbane.

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