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Championnat professionnel : Marius Njigi révèle les conditions de travail difficiles des arbitres

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Marius Njigi -DR

Depuis lundi dernier, l’actualité sportive au Cameroun tourne autour de la grève des arbitres. L’Association camerounaise des arbitres de football et la Fédération camerounaise de cette discipline n’arrivent pas à trouver un consensus pour lever le mot d’ordre de débrayage des hommes en noir. Après le mot d’ordre lancé par Alioum Sidi, ancien arbitre international et président de l’ACAF, le 22 avril 2025, les protagonistes se sont livrés à une sorte de défiance rendant la situation encore plus critique. En effet, alors qu’Alioum Sidi a exigé à ses membres de ne pas officier aucune rencontre pendant la période de grève, certains ont arboré leur tunique au mépris des ordres venus d’en haut.

C’est dans ce contexte que la chaîne CFOOT a consacré son émission « Le Onze Entrant » à cette thématique avec comme invités les membres de l’ACAF en conflit avec la Fecafoot. Parmi les invités, Marius Njigi, membre influent de l’ACAF. Dans sa prise de parole, il a apporté des précisions sur ce que gagnent les arbitres de l’Elite One et Two en termes de prime de match.

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« On parle même des primes d’arbitrage, et les gens peuvent avoir l’impression que ce sont des montants importants. Actuellement au Cameroun, un arbitre en première division qui vit dans une ville et officie pour un match dans cette ville touche 30 000 FCFA de prime de match. En deuxième division, c’est 20 000 FCFA. Et il faut noter que 2000 FCFA sont automatiquement soustraits de ces montants pour la cotisation à l’ACAF. Jusque-là, on est incapable de payer », a précisé Marius Njigi.

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Maîtrisant bien ce milieu, l’ancien arbitre compare l’ancienne époque à celle de Samuel Eto’o. « J’ai arbitré à une époque au Cameroun, l’époque de la LFPC où je quittais Douala pour aller à Garoua avec un montant de 250 mille FCFA pour transport, hébergement (deux nuitées) et prime, et c’était payé parfois trois jours avant mon déplacement. Aujourd’hui, un arbitre qui fait le même trajet pour aller arbitrer à Garoua touche à peine la moitié de ce montant (tous frais compris) », a-t-il relevé.


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