Le dernier verrou à la fusion des deux principales organisations patronales du pays a sans doute été levé au cours de l’assemblée générale extraordinaire du mardi 11 juillet 2023. Les adhérents du Gicam d’une part et de Ecam d’autre part étaient appelés à entériner par vote l’accord de fusion annoncé il y a deux mois et qui depuis n’a eu de cesse d’alimenter la controverse et des remous au sein des milieux d’affaires à Douala.
Après le oui, le président du Gicam a écrit un texte pour expliquer le pourquoi de cette fusion aux adhérents et membres de cette organisation patronale. Il se prononce aussi sur la nature de la fusion.
Aux adhérents et membres du Gicam Pourquoi cette fusion est absolument nécessaire
Par Célestin Tawamba *
« Mesdames et messieurs les Adhérents,
Par les suffrages que vous exprimerez dans quelques instants, il vous appartiendra de conclure cette journée en vous prononçant sur l’avenir de notre patronat.
Je voudrais très sincèrement et en premier lieu exprimer mes remerciements à tous les intervenants qui auront permis d’enrichir nos débats dans le respect mutuel d’hommes et de femmes responsables, tous soucieux des trajectoires que nous devrions emprunter pour faire rayonner notre mouvement patronal.
Là est finalement notre vraie richesse !
Ces débats auront surement contribué à replacer dans son contexte l’étape que nous aurions tous ensemble à franchir dans la perspective de l’unité du patronat, ce qui – à l’heure des grands enjeux économiques et sociaux de ce continent – devrait être notre préoccupation première, bien au-delà de toutes autres considérations.
J’ai également et bien entendu pleinement conscience, au travers de la sincérité et parfois de l’émotion que j’ai perçue dans les propos des uns et des autres, de la solennité du moment que nous vivons. Il est évident que ce moment marque comme il détermine, l’histoire de notre mouvement.
C’est pourquoi, J’exprime le souhait que dans le livre d’histoire du GICAM, qui est un livre ouvert, nous écrivions tous ensemble et en lettres d’or, et avec notre plus belle plume, les pages les plus captivantes de notre mouvement patronal.
Mesdames et messieurs les Adhérents,
Notre Assemblée Générale n’a pas uniquement d’extraordinaire que sa nature statutaire…
Elle est aussi de nature extraordinaire en raison de son objet inédit qui ferait de nous – c’est que retiendront sûrement les historiens – des fondateurs et des précurseurs.
En effet, ce n’est pas tous les jours que des associations patronales majeures poursuivant la réalisation d’objectifs communs, décident d’unifier leurs mouvements et de fusionner.
Nous posons en cela une forme d’acte de jurisprudence que l’histoire de notre pays et pourquoi pas de notre continent retiendra !
Mes chers Amis,
Depuis la signature du Traité de fusion du GICAM et de E.CAM et sachant que c’est à vous que reviendrait le soin de décider du sort de cette initiative, je me suis personnellement abstenu de m’exprimer sur le sujet qui par moment, a été délibérément dénaturé voire travesti.
Que n’avons-nous pas entendu ?
Nous avons entendu que le Conseil d’Administration du GICAM avait rejeté le Traité de fusion…
Nous avons entendu, pour justifier la tentative d’immixtion de l’Administration dans notre fonctionnement, que la fusion cachait en réalité la germination d’un parti politique…
Nous avons entendu, sans d’ailleurs en comprendre le sens, que la fusion visait à dépouiller le GICAM de l’influence coloniale française…
Et bien d’autres contre-vérités ont été assénées…
Nous n’avons pas que fait entendre…
Nous avons également vu une pléthore d’actions judiciaires que je ne commenterai pas, mais qui à tous égards, ressemblent à des manœuvres visant à empêcher que LES ADHERENTS DU GICAM se prononcent pour ou contre la fusion !
Peu importe que M. Tawamba soit pour la fusion… Il n’est qu’un membre parmi 800 environ !
Peu importe que M. Tartampion soit contre la fusion… Il n’est qu’un membre parmi les 800 que compte le Gicam
C’est Vous, Et Vous Seuls, Mesdames Et Messieurs Les Adhérents, Qui Avez Le Pouvoir De Décider Si Nous Réalisons La Fusion Ou Si Nous Ne La Réalisons Pas
L’heure est désormais venue pour moi de clarifier devant cette assemblée quelques interrogations et les enjeux de ce traité de fusion que nous soumettons à vos suffrages
Comment Sommes-Nous Parvenus A Signer Un Traité De Fusion Avec E.Cam Et Pourquoi N’y Sommes-Nous Parvenus Que Récemment ?
Il vous souvient qu’il y a déjà six ans, j’avais appelé à l’unité du mouvement patronal. Nous étions précisément le 29 juin 2017, jour de mon investiture à la présidence du GICAM. Mon programme, celui pour lequel vous m’avez élu à 97% des voix, prévoyait 3 exigences majeures au cours de notre mandat
Celle du Rassemblement
Celle de la Réconciliation
Et Celle de la Refondation
Je vous livre la teneur de mon allocution prononcée en cette circonstance. J’avais déclaré ceci :
« L’exigence de rassemblement nous imposera de ne ménager aucun effort pour réunir et fédérer tous les Patrons au sein de la Maison Commune qu’est le GICAM… D’ores et déjà, nous tendons officiellement la Main à ceux qui, pour une raison ou une autre, ont tourné le dos à notre Groupement. »
Ma trajectoire personnelle expliquait cette quête de rassemblement :
J’avais été membre du GICAM…
J’avais quitté le GICAM…
J’étais revenu au GICAM…
Et je pensais qu’il était donc essentiel et de mon devoir d’y ramener ceux qui l’avait quitté.
Le regroupement avec d’autres organisations patronales faisait dès lors bien partie de mon programme depuis 2017
Et c’est bien depuis 2017 que les initiatives en vue d’une possible fusion avec E.CAM ont été mises en œuvre…
En toute honnêteté, je me dois de confesser que cette initiative d’unité a débuté avec le MECAM.
C’est ainsi qu’avec le Président Protais AYANGMA d’E.CAM, nous avons institué dès janvier 2019, une plateforme de concertation que nous avons dénommée « Coordination Patronale » qui fut en quelque sorte et si vous me permettez cette expression, notre acte de fiançailles.
Les deux organisations ont commencé à travailler ensemble, à harmoniser leurs positions, de sorte que nos interlocuteurs publics à des moments cruciaux ne perçoivent plus de divergences de stratégies, ou même simplement de tonalités.
Nous avons ainsi pu élaborer, sur certains sujets d’intérêt commun, des propositions consensuelles que nous avons soumises aux pouvoirs publics.
C’est cette unité qui a permis par exemple, durant la crise du COVID, que des mesures d’austérité supplémentaires ne soient pas prises (fermetures des frontières, confinement, …). C’est cette même unité qui a permis d’obtenir un soutien sectoriel post COVID et suite aux conséquences de la guerre en Ukraine. C’est enfin ensemble que nous avons pesé de tout notre poids dans la formulation des lois qui nous étaient proposées.
La crise du Covid-19 en 2020 et 2021 a ralenti le rythme des rencontres entre le GICAM et E.CAM. Ce n’est qu’à l’issue de ces périodes de bouleversements intenses que nous avons repris au troisième trimestre de l’année 2022 avec le Président Protais AYANGMA qui se remettait lui-même d’un épisode de santé difficile, nos pourparlers relatifs au processus de fusion de nos 2 mouvements.
Ainsi à l’observation de ces résultats tangibles d’une part, résultats dont la Directrice Exécutive vous a fait état au cours de sa présentation et obtenus par le patronat sous l’égide de la coordination patronale, et d’autre part en prenant en compte mon plaidoyer du début de mon mandat, le Conseil d’Administration du GICAM a décidé de la mise en œuvre d’un processus de fusion avec E.CAM.
Quelles Furent Les Etapes Franchies Jusqu’à Présent Et Comment Ont-Elles Eté Franchies ?
Sous l’angle purement institutionnel, les six étapes de cette fusion sont les suivantes :
J’ai reçu mandat du Conseil d’Administration pour élaborer et signer le Traité de fusion.
J’ai signé le Traité de fusion avec le Président Ayangma.
Après signature, j’ai présenté le Traité au Conseil d’Administration pour approbation.
La Conseil d’Administration a convoqué l’AGE pour statuer sur la fusion.
Un commissaire à la fusion a été désigné par l’autorité judiciaire pour vous éclairer sur la régularité juridique du processus et sur l’évaluation des apports
Nous voici réunis en AGE pour ratifier ou rejeter la fusion.
Je tiens à rappeler qu’en vertu du souci de transparence qui m’a toujours animé, j’ai régulièrement rendu compte aux adhérents à chacune des étapes.
Mesdames et Messieurs les Adhérents,
Le Conseil d’Administration de notre Groupement a été au début du processus en me donnant mandat pour signer le Traité de fusion
C’est encore le Conseil d’Administration qui a décidé de la convocation de l’AGE pour statuer sur la fusion.
Six années auront donc été nécessaires pour donner corps à ce projet de fusion et qui comme vous le constatez, aurait pu intervenir en 2019, en 2020, en 2021 ou même en 2022.
Il n’y a donc eu aucune précipitation, ni improvisation dans ce processus de fusion et à l’égard des Adhérents, il n’y a pas eu de dissimulation, ni de manipulation, ni de tromperie…
De la même façon que lorsqu’un chef d’Etat signe des Traités, c’est en vertu de ses prérogatives du Chef de l’Exécutif que lui confère la Constitution qu’il le fait et avant leur ratification par le Parlement.
Et c’est donc parce que le Traité a été signé par le Président du GICAM, qu’il est soumis aujourd’hui à l’Assemblée Générale pour être ratifié…
C’est donc à vous, Mesdames et Messieurs les membres du GICAM réunis ce jour en Assemblée Générale Extraordinaire, qu’il revient de ratifier ce traité de fusion avec ECAM.
Qui a peur du vote ?
Pas moi qui soumets à votre délibération le Traité de fusion pour ratification
Qui veut vous priver de l’exercice de votre pouvoir souverain ?
Pas moi !
Mais ceux qui ont multiplié les procédures judiciaires pour vous empêcher de vous réunir et de voter.
S’opposer à la démocratie associative et vouloir parallèlement diriger les associations, est un paradoxe qu’il ne me revient pas de décrypter.
Quels Sont Les Enjeux De Cette Fusion Et Pourquoi Une Fusion Création Plutôt Qu’une Fusion Absorption ?
Mesdames et Messieurs chers amis,
La clarification sur l’historique et le mode opératoire de cette fusion ayant été faits, je souhaite me prononcer sur le fond de ses enjeux sur lesquels nous devrions tous nous concentrer avant toutes autres considérations partisanes.
Car vous n’êtes pas en définitive appelés à simplement célébrer un mariage entre E.CAM et le GICAM et dont l’acte de fiançailles date de 2019. Vous êtes surtout appelés à vous prononcer – à l’heure de l’émergence du continent africain et ou le Cameroun doit peser de tout son poids – sur l’unification du patronat camerounais
Il ne s’agit donc pas simplement d’agréger des effectifs, mais bien de Transformer et de Reformer une organisation vieille de 66 ans pour faire face à cette exigence d’un patronat moderne, unifié et donc fort, Petites et moyennes entreprises avec Grandes Entreprises, toutes unies pour faire du Cameroun un levier puissant du développement de notre continent.
Je voudrais pour cela rappeler quelques périodes de notre histoire patronale.
En effet, créée en 1957, notre patronat n’avait à l’origine pour membre que des Associations. Elles étaient au départ au nombre de 17. Aussi à l’origine, à sa création un 12 Juin 1957, elle s’appelait le Groupement Interprofessionnel pour l’étude et la coordination des intérêts économiques. C’est le 10 novembre 1992 qu’elle changera de nom pour devenir le Groupement Inter-Patronal du Cameroun.
Et depuis lors, en plus des associations qui sont membres, les entreprises le sont devenues davantage. Plus de 500 entreprises pour uniquement 21 Associations…
Mes chers Amis,
Cette structure a fait son temps, et je voudrais vous faire partager le diagnostic qui est le mien et celui du Conseil d’Administration.
J’en suis convaincu, la structure actuelle n’est plus adaptée pour être à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain parce qu’il nous manque la dimension de nos PME et parce que l’union fait la force aussi bien sur le plan financier que sur le plan du nombre d’entreprises que des domaines d’activité et de la qualité des entrepreneurs camerounais.
Quels sont alors ces enjeux ? Evoquons quelques-uns ensemble :
L’agribusiness avec ses exigences d’import-substitution et ses impératifs d’implémentation de local content, de circuit court pour répondre à la notion de souveraineté alimentaire ;
La transition écologique avec les nouvelles contraintes liées aux financements des PME, le financement dit « Vert » ;
La mise en œuvre de la politique gouvernementale de décentralisation faisant des régions de véritables pôles économiques, nous obligeant à repenser la couverture territoriale de notre mouvement et à la présence des PME dans notre groupement ;
La réinvention du mouvement patronal féminin et ou l’ambition du leadership féminin au sein du GICAM a montré ses limites et l’exemple d’ECAM au féminin nous invite à la réflexion ;
La défense des intérêts des PME et des TPME dont les performances doivent être dopées pour accroitre leurs capacités à exporter et à affronter sereinement la concurrence qui s’annonce au sein de la zone de libre-échange ;
La mise en place de la ZLECAF qui nous oblige à peser en nombre sur les dispositions qui vont être prises pour conserver notre outil industriel et notre made in Cameroun face à notre puissant voisin en créant des champions nationaux sur des filières bien identifiées ;
La place du Cameroun comme porte d’entrée de la zone CEMAC et l’intégration sous régionale qui nécessite que nous soyons une force motrice sur des filières bien identifiées dans le domaine agricole, industriel et des services ;
Tous ces enjeux non exhaustifs, nous obligent à nous réformer, à nous réinventer, à nous refonder !
Mes chers Amis,
La réforme suscite des craintes et des peurs qui sont légitimes. Le patrimoine du GICAM, son histoire, son ADN, sont autant de choses à conserver. J’entends ces craintes, et je dois confesser qu’elles n’ont cessées d’habiter mon esprit et il en va de même pour le président et les membres d’ECAM.
Mais nous sommes des entrepreneurs, et mieux que quiconque, nous savons que le risque est consubstantiel à l’Entreprise !
Nous savons que sans audace, il n’y a point d’investissement !
Nous savons qu’investir demande de passer par pertes et profits, nos hésitations, et qu’il faut s’armer de courage pour prendre le risque de perdre une partie de son capital pour mieux se développer.
Nous savons que construire demande de la vision, de l’abnégation et du dévouement.
Mais nous savons par-dessus tout que nous réformer, nous réinventer est la seule réponse aux enjeux futurs avec un monde qui change à une vitesse phénoménale ouvrant des perspectives nouvelles qu’il faut saisir faisant des menaces des opportunités.
Et nous savons alors qu’une organisation qui ne se réforme pas pour adresser ces nouvelles problématiques, est vouée à disparaître …
Alors, Devons-Nous Craindre De Reformer ?
Qui D’autre Que Nous Viendra Reformer Notre Organisation Si Nous N’avons Pas Le Courage De Le Faire, Par Simple Esprit Conservateur ?
Mesdames et Messieurs les Adhérents,
Vos administrateurs ne sont donc et surtout pas des aventuriers.
Ils administrent notre Groupement avec une passion à la mesure de la confiance dont ils ont été investis par vous. Ils connaissent l’histoire de notre Groupement à laquelle ils sont attachés et ils connaissent son organisation à laquelle ils ont donné leur temps et souvent leurs ressources financières faute de moyens. C’est conscient que tout cela qu’ils en ont posé un diagnostic sans complaisance
Mesdames et Messieurs les Adhérents,
Le patrimoine du GICAM, son histoire, son ADN seront conservés car il n’est point question de les aliéner !
Mais la conservation des valeurs ne signifie pas le conservatisme, au sens idéologique du terme car la conservation du socle de nos valeurs sur lequel a été bâti notre Groupement n’est pas antinomique à toute réforme !
Réinventer notre organisation, pour la rendre, plus puissante, plus moderne, plus fonctionnelle, plus utile et impactante dans votre intérêt à vous les Adhérents, est une œuvre qu’ensemble, nous devons accomplir avec ECAM sans volonté d’hégémonisme car sinon la cause ne serait pas commune, l’équilibre ne serait pas trouvé et le message ne serait en définitive pas clair.
C’est donc un nouveau patronat que nous devons fonder fort de l’ADN du GICAM et fort de celui d’ECAM en faisant l’addition de nos forces et non de nos faiblesses. La fusion création s’imposait alors comme la seule alternative.
Le suffrage que vous exprimerez dans quelques instants, est d’une importance capitale, et sera la réponse à la seule question suivante :
Voulons-nous faire de notre organisation, l’interlocuteur incontournable des pouvoirs publics et des institutions internationales, dans la défense des intérêts des entreprises ?
La réponse à cette question n’est surtout pas un référendum pour ou contre Célestin TAWAMBA car
les intérêts de notre Groupement sont largement au-dessus de ceux des individus, y compris de mon humble personne !
Les cimetières sont peuplés de personnes indispensables et même si je suis sûr de prendre, le moment venu, ma place dans un cimetière, je ne me considère pas comme indispensable.
Sans y être contraint, j’ai volontairement réduit la durée du mandat de Président du GICAM dès le début de mon premier mandat, le passant de 5 à 3 ans renouvelable une fois et avec effet rétroactif. J’ai donc ôté 4 années sur les 10.
Cela n’était pas dans l’esprit des textes en vigueur mais je l’ai fait contre l’avis même de certains administrateurs. En son temps, je n’ai entendu personne s’en émouvoir même si lors des dernières AG et compte tenu du COVID certains réclamaient une prolongation.
Si l’intention était donc de m’éterniser à ce poste, il y avait beaucoup plus simple à faire !
Cette nouvelle organisation patronale créée, il est clair que ce sera alors un nouveau départ, des membres élargis, de nouveaux statuts, de nouvelles équipes, ou vous vous exprimerez dans le futur sur des projets nouveaux, de nouvelles listes avec leur leader pour mener notre patronat au succès. Ce sera projet contre projet et le jeu est ouvert avec ces nouvelles perspectives qui s’offrent à nous !
Il s’agira pour les prochains dirigeants, d’être doté d’une organisation plus puissante et plus impactante, un véritable outil de négociation.
Mesdames et Messieurs les Adhérents,
Je suis à maints égards l’initiateur de cette fusion, et vous comprenez aisément que je plaide pour que vous la ratifiez
Le suffrage est un pouvoir,
Et vous en êtes les détenteurs ultimes
Le moment est arrivé d’exercer ce pouvoir
Faites-en sorte qu’il soit dit demain que nous avons intelligemment su braver nos angoisses, nos craintes et nos peurs
Faites en sorte qu’il soit dit demain que nous avons réinventé notre Organisation afin de la rendre plus puissante et plus performante
Faites en sorte qu’il soit dit demain que nous avons légué à nos jeunes entrepreneurs, une structure qui leur permettra de mieux défendre les intérêts de l’entreprise camerounaise, PME et GE main dans la main
Au moment où les incessants appels à l’Unité nationale, prônés par le Chef de l’Etat, SEM Paul BIYA, doivent être relayés par les acteurs sociaux, Qui comprendrait que le GICAM s’inscrive dans une trajectoire inverse, guidé par des intérêts partisans et égoïstes ?
Mesdames et Messieurs les Adhérents,
Le Conseil d’Administration au nom duquel je m’exprime, vous serais reconnaissant de voter en faveur de la fusion E.CAM-GICAM,
Le Cameroun nous regarde, ne le decevons pas :
POUR QUE NAISSE ET VIVE UN PATRONAT CAMEROUNAIS PUISSANT Car REPRESENTATIF Et MODERNE Car NOVATEUR Pour Un CAMEROUN ECONOMIQUEMENT ET SOCIALEMENT PROSPERE.
Je vous remercie pour bienveillante attention »
* Promoteur du groupe Cadyst Invest, l’auteur est le président en exercice du GICAM. Il a prononcé cette allocution à l’ouverture de l’assemblée générale extraordinaire du Gicam désormais rentrée dans l’histoire.