Les informations parvenues à la rédaction de lebledparle parle font état d’une poursuite judicaire intentée contre l’entreprise Eneo, en charge de l’énergie électrique au Cameroun.
Alors que l’entreprise Eneo est engagée dans le processus de consommation prépayée en partenariat avec les services mobiles, l’on apprend que CCEN la traduit devant les tribunaux.
Au centre de l’audience prévue ce 21 octobre mais renvoyée au 16 novembre 2019 ressortent les multiples plaintes que les consommateurs camerounais formulent à l’encontre d’Eneo.
L’association CCEN se pose donc comme porte-parole et défenseur des clients dont les droits doivent être respectés.
Pour comprendre, Luc Njock Mpom, président de l’ACCEN et ancien cadre de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) confie au journal Essingan dans sa parution de ce 23 octobre 2019 qu’Enéo trompe la vigilance des consommateurs au moment de la facturation du courant dans les ménages.
« Dans la facturation par tranches, la consommation totale mensuelle en énergie est d’abord segmentée ou éclatée en tranches. Chaque tranche est ensuite multipliée par le tarif, tel qu’édicté par le régulateur (Arsel). Sauf qu’a la lumière des explications reçues, il s’avèrerait qu’aussi subrepticement que malicieusement, ces opérateurs stratégiques de l’électricité totaliseraient toute la consommation mensuelle sans la déclarer en tranches pour lui appliquer le seul tarif de la tranche de consommation la plus élevée aujourd’hui atteinte par le consommateur camerounais. En résumé, tout abonné consommant au-delà de 100 kwh le mois est victime de cette pratique malsaine, orchestrée selon nos sources par les incriminés qui tirent les subsides d’une juteuse manne financière, aux détriment et préjudice des consommateurs basse tension recruté parmi des milliers voire des millions de camerounais », explique-t-il dans les colonnes du journal d’Essingan.