Selon le journal Kalara en kiosque ce 26 août 2019, Simplice Éric Nga est détenu à la prison militaire pour avoir déserté le service.
Dans un contexte où la préservation de la paix est un impératif, Simplice Nga Éric Nga, élève gendarme en service au groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale « est détenu à la prison militaire de Yaoundé suite à une dénonciation de la hiérarchie militaire qui n’a pas apprécié le fait pour lui d’avoir abandonné son poste de service le 24 avril 2018 », peut-on lire dans le journal de nos confrères.
Traduit au tribunal militaire pour répondre de ses actes, l’inculpé s’y est présenté le 8 août 2019 et a « a reconnu les faits mis à sa charge et imploré la clémence du juge », précise Kalara.
Toutefois, Simplice Éric Nga a tenu à expliquer les raisons de sa longue absence à son poste de travail. En effet, explique-il devant la barre, au cours de « l’Opération Chacal » à laquelle ses camardes et lui ont régulièrement pris part, ils ont fait face au problème d’eau potable et d’alimentation.
C’est à l’issue de cela qu’il s’en est retrouvé souffrant des « douleurs au bas ventre ».
Ayant reçu une permission pour aller se faire soigner, le traitement a été vain à l’hôpital. Raison pour laquelle, il s’est dirigé à l’indigène où il a mis plus de temps prévu, indépendamment de lui.
Dans ses réquisitions, « Le commissaire a demandé au tribunal de lui accorder des circonstances atténuantes en sa qualité de délinquant primaire et en raison de sa bonne tenue devant la barre », indique le journal de Christophe Bobiokono.
A faire à suivre le 12 octobre 2019, date du verdict.