Dans une récente interview accordée au journaliste Morgane Palmer sur YouTube, Robert Bourgi, spécialiste des questions africaines et souvent considéré comme un représentant de la « Françafrique », a exprimé ses préoccupations quant à la longévité du président Biya au pouvoir.
Bourgi, né le 4 avril 1945 à Dakar, a critiqué la durée du mandat du chef d’État camerounais, en poste depuis 1982, et l’a implicitement invité à une introspection politique. Selon lui, les exemples de l’ex-Zaïre de Mobutu Sese Seko et de la Côte d’Ivoire sous Félix Houphouët-Boigny, deux pays ayant connu de longues périodes de pouvoir personnel, devraient servir de leçon au Cameroun. Il a souligné que ces pays ont traversé des périodes d’instabilité après la fin de ces régimes prolongés.
L’avocat d’affaires a prédit une période de turbulence, voire de désordre, qu’il a qualifiée d’« harmaguedon politique », une expression forte suggérant un avenir incertain si une transition pacifique n’est pas préparée. Il a également affirmé que les puissances occidentales, dans une approche qu’il associe à sa lecture de la Françafrique, observent la situation, mais n’interviendront que si leurs intérêts directs sont menacés.
Cette déclaration de Robert Bourgi intervient dans un contexte où la question de la succession politique au Cameroun est de plus en plus présente dans le débat public. Son analyse, basée sur une comparaison avec des situations post-régimes longs dans d’autres pays africains, soulève des interrogations sur la stabilité future du Cameroun.
Bourgi n’est en rien spécialiste de l’Afrique. Il ne faut pas exagérer avec ces qualificatifs attribués à n’importe quel quidam. Bourgi n’a été qu’un pion de la françafrique, porteur de malette des personnes du pouvoir à l’Elysée, et rien d’autre. Qsqi ferait de lui un « spécialiste » de l’Afrique ?
Un desserveur du continent par sa proximité avec certaines chancelleries et certains cabinets noirs, oui. Il a jeté dans les rebus de l’histoire contemporaine africaine, faite de traffic d’influence, de spoliation des fortunes publiques et des coups bas de l’État français en Afrique