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Crise anglophone : Abel Elimbi Lobé fait le grand déballage

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Après douze jours de condamnation à vie des leaders séparatistes, Abel Elimbi Lobé rappelle ne cesse de se rappeler et condamner les actes commis par ces Ayuk Tabe et Cie.

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Abel Elimbi Lobé (c) Droits réservés

Le mur d’Abel Elimbi Lobé a encore grondé ce 1er septembre 2019. Dans sa publication, l’homme politique remet en causse de certains partis politiques d’opposition qui en son sens, brillent par un certain nombre de manquements et représentent par ricochet une gêne. « Ces opposants-là sont nuisibles à notre lutte pour l’éviction du régime du président BIYA », déclare-t-il.

Selon le promoteur de la plateforme KAWTAL, les mouvements de turbulences qui sévissent actuellement sont le fruit de leur incohérence et incapacité à s’asseoir et trouver des solutions durables aux problèmes dont fait face le pays.

« Ces opposants qui, tout en étant incapables de s’asseoir entre eux pour se parler et développer une vision commune de la lutte contre le régime BIYA, se transforment maintenant en porte-parole des criminels qui rançonnent nos populations, prennent des otages, détruisent les édifices publics et lèvent un impôt sur les barrages routiers au nom d’un crime qu’on appelle LA SÉCESSION », affirme l’ancien partisan du Social Democratic Front (SDF).

Ci-dessous l’intégralité de cette chronique d’Abel Elimbi lobé que vous propose Lebledparle.com.

VOICI LE SALAIRE DE LA SÉDITION

Peuple du changement, je vous ai toujours dit que ceux des acteurs politiques qui ensemencent dans le pays la culture de la sédition, ces gens qui vous appellent chaque jour à piétiner les lois, ces opposants de pacotille qui vous font croire qu’il y a une vertu dans la transgression des règles qui organisent notre vie en société au motif que la gouvernance est mauvaise ;

Ces opposants qui, après avoir été incapables de développer une stratégie électorale d’union, ont échoué pour la 16ème fois les élections que tout le monde savait qu’ils allaient échouer, ont fait perdre au peuple du changement l’opportunité de renverser le régime BIYA, ces opposants disais-je, qui appellent à violer les lois pour soi-disant renverser le régime BIYA par la rue en vous appelant à prendre part à des activités illégales qu’ils disent être vos droits fondamentaux ;

ces opposants qui, tout en étant incapables de s’asseoir entre eux pour se parler et développer une vision commune de la lutte contre le régime BIYA, se transforment maintenant en porte-parole des criminels qui rançonnent nos populations, prennent des otages, détruisent les édifices publics et lèvent un impôt sur les barrages routiers au nom d’un crime qu’on appelle LA SÉCESSION.

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ces opposants qui, aux élections législatives et municipales de 2013, se sont montrés incapables de mettre devant chaque candidat du RDPC un candidat de l’opposition et ceci dans chaque circonscription électorale du pays , laissant aux élections législatives des régions entières sans candidats et 115 communes sans un seul candidat de l’opposition, vous disent maintenant que les élections ne servent à rien et qu’il ne faut pas y aller alors qu’il y a dix mois ils y allaient en disant chacun qu’il va gagner, il y a même un d’entre-deux qui a dit avoir gagné;

Ces opposants-là sont nuisibles à notre lutte pour l’éviction du régime du président BIYA.

Regardez donc cette photo de la désolation que la culture de la désobéissance aux lois génère.

Souvenez-vous de la peine que subissent ceux qui ont cru qu’il était vertueux de braver les interdictions de manifestations visant à contester les dispositions de la constitution qui nous commande de nous incliner devant les décisions du Conseil Constitutionnel,

Regardez la douleur qu’ont connu ceux de nos compatriotes qui font de la spoliation une preuve de leur soi-disant dynamisme qui les pousse à croire que s’ils sont nombreux à commettre une faute, ils deviennent des ayants droit au point de venir par communauté entière spolier L’ÉTAT en occupant illégalement son domaine privé au lieudit TSF derrière le lycée MONGO à la lisière de Bonapriso à Douala.

La sédition a payé, comme elle a déjà payé à Kondengui et comme elle payera encore et encore partout où la gens croiront qu’il est vertueux de violer les lois du pays au motif que le pays est mal gouverné.

Des centaines de maisons ont été détruites pour libérer le terrain de l’État illégalement occupé par des dynamiques et entreprenants opérateurs du mal, les professionnels du désordre urbain, les spécialistes de l’occupation des terrains qui ne leur appartiennent pas, ces illuminés de la mise en valeur des biens d’autrui.

La sédition a donc donné la douleur et chaque fois, la sédition donnera la douleur et les mauvais opposants seront ces opérateurs Politiques qui sont incapables de dire la vérité à nos populations et qui, pour pêcher les voix leur permettant d’accéder aux responsabilités politiques, préfèrent mentir aux gens en leur disant ce qu’ils croient que ces derniers aiment entendre.

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PEUPLE DU CHANGEMENT,

Ce sont ces mêmes mauvais opposants qui s’emparent d’une aventure criminelle organisée par Ayuk & Co pour faire entendre malicieusement une cause politique qu’ils viennent de perdre à l’élection présidentielle.

Il y avait des candidats fédéralistes que les leaders politiques fédéralistes comme le Cardinal TUMI et autres subrepticement révélés fédéralistes, n’ont pas soutenus: ces fédéralistes récupérateurs d’une lutte sécessionniste qui n’est pas censé être la leur ont perdu l’élection présidentielle. L’ÉTAT UNITAIRE DÉCENTRALISÉ a gagné et s’est montré une fois de plus, plus ancré dans l’esprit du peuple camerounais souverain. Maintenant on voit des gens sortir de partout se saisissant du prétexte du crime d’Ayuk & Cie pour forcer l’orientation vers le fédéralisme alors que le peuple souverain vient de faire son choix pour la stabilité.

Quels sont ces opposants ?

Quels sont ces opposants qui en sont à ne plus respecter la volonté du peuple souverain au point de se saisir même d’un crime pour atteindre une cause déjà perdue ?

Un État a besoin de stabilité.

Un État ne peut pas être une balançoire qui un coup est du côté de la fédération, un coup il est du côté de l’Union, un coup sera du côté du royaume, puis un jour, qui sait, sera d’un coup du côté de l’éclatement comme l’ex-Yougoslavie.

Les fédéralistes camerounais doivent donc savoir que l’instrumentalisation de la sécession ne passera pas et le crime d’Ayuk ne sera pas un outil ni pour ceux qui croient passer par là pour obtenir ce qu’ils ne peuvent pas obtenir par les élections à cause de leur faiblesse électorale, ni pour ceux qui découvrent la douleur de la SÉDITION et qui croient passer par là pour obtenir leur élargissement par des arrêts de poursuites.

Peuple du changement sachez que les régimes totalitaires sont particulièrement résistants à la violence et à la déstabilisation et seule la stratégie électorale d’union a fait la preuve de son efficacité au Sénégal, en Gambie, en RDC en bien ailleurs.

JE SUIS À VISION 4 !

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