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Cameroun : Médecins sans frontière annonce le rapatriement de 35 000 réfugiés nigérians

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C’est l’économie  du bulletin d’information de l’organisation Médecins sans frontière de janvier à février 2019 rendu public ce mardi 12 mars 2019.

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Photo des réfugiés en route pour la Nigéria (c) Droits réservés

Ils étaient plus de 35 000 ressortissants nigérians à avoir trouvé refuge à Goura, au Cameroun, après des attaques de Boko Haram à Rann, leur localité d’origine. Aujourd’hui, il n’y a plus d’âme qui vive dans le camp improvisé de Goura, renseigne Médecins sans frontière. Ces personnes ont toutes été congédiées chez elles au début du mois de mars.

Selon journal du Cameroun, Médecin sans frontière avait exprimé ses réserves quant à un retour forcé de ces personnes dans leur localité d’origine, où, déclarait l’organisation, un avenir incertain les attendait. Cette inquiétude était partagée par l’ONU. « C’est là où elles (population nigériane de Goura. Ndlr) doivent être si elles veulent restées en vie », indiquait l’ONU sur son site en début d’année.

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« Sous la pression des autorités nigérianes et camerounaises, mais aussi à cause du manque de nourriture, la grande partie a décidé de retourner dans son lieu d’origine, où les conditions nécessaires à leur survie n’existent pas. Rann et ses localités voisines sont toujours sérieusement exposées à des épisodes de violence, et l’assistance humanitaire est inexistante en raison de l’insécurité. Dans ces conditions, il est très probable que nous reverrons dans peu de temps un nouveau déplacement massif à la recherche d’un lieu sûr », précise Médecins sans frontière.

D’après les informations émises par le journal « journal du Cameroun», les réfugiés de Goura ont vécu dans la localité semi-désertique dans une période de tempêtes de sable et de chutes de température la nuit. Ils manquaient d’eau, de nourriture et d’abris pour dormir. Une assistance humanitaire été déployée en leur faveur. Bien qu’insuffisante par rapport aux besoins urgents. Médecins sans frontière y a également mené des activités médicales. 2000 consultations ont ainsi été effectuées qui portaient essentiellement sur des maladies infectieuses respiratoires, des diarrhées, des conjonctivites et des dermatoses.

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