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Cameroun : Les premiers véhicules 100% Camerounais sur le marché en 2017 ?

Les véhicules Made in Cameroun bientôt sur le marché
Les véhicules Made in Cameroun bientôt sur le marché

Le taux d’exécution des travaux d’aménagement du site devant abriter le complexe industriel indien est de 8% pour 4% de délais consommés.

Les véhicules Made in Cameroun bientôt sur le marché
Les véhicules Made in Cameroun bientôt sur le marché 
Dans son édition du 14 octobre 2016, le quotidien Mutations rapporte que «sauf retard à l’allumage, les premiers véhicules assemblés et montés au Cameroun seront sur le marché en fin 2017». L’usine d’assemblage et de montage du groupe indo-chinois mise en place à cet effet est à l’heure actuelle en gestation dans la zone industrielle de Bonabèri dans l’Arrondissement de Douala Ive, Région du Littoral. Rendu à ce jour, le taux d’exécution des travaux d’aménagement du site qui va abriter le complexe industriel indien est de 8%, pour 4% de délais consommés. Cette usine est représentée par la Cameroon Automobile Industry Company (CAICC).

 

Il faut dire que, de ce projet d’usine d’assemblage et de montage des véhicules made in Cameroon, on attend 4000 emplois directs et un transfert de technologie certain pour le Cameroun. De ladite usine sortiront entre autres des bus, des camions, des véhicules légers et des pick-up. «Pour l’heure, le projet n’est qu’au niveau des travaux d’aménagement du site. Des travaux qui selon les techniciens du Matgénie s’effectuent sur un terrain marécageux. Ce qui ne se fait pas sans quelques désagréments», écrit Mutations.

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Niwa Long Othon, le Directeur Général (DG) du Matgénie, indique que les travaux peuvent être effectués dans un délai de quatre mois même avec les difficultés rencontrées qu’elle liste. «La première aura été la saison des grandes pluies qui tombent sur le Littoral au mois d’août et au mois de septembre. Nous avons presque travaillé dans l’eau. La deuxième difficulté aura été inhérente aux difficultés générales que rencontre le démarrage de tout chantier de cette envergure. La troisième difficulté c’est que nous avons travaillé jusqu’ici sur fonds propres».

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En visite sur le chantier le 13 octobre dernier, Ernest Gbwagboubou le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), a déclaré qu’il était question de «faire une évaluation pour savoir ce qui a été fait, ce qui reste à faire. Relever les difficultés qui se posent à l’entreprise chargée de mener les travaux sur le terrain, et de faire des propositions pour pouvoir le faire aboutir dans les meilleurs délais».


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