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Cameroun : Le Tribunal militaire de Yaoundé juge les deux kamikazes arrêtées

Kamikaze cameroun

Les jeunes filles interpellées avec des explosifs l’année dernière à Maroua étaient devant la barre mardi 08 novembre.


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Les jeunes filles interpellées avec des explosifs l’année dernière à Maroua étaient devant la barre

« Le terrorisme n’a pas de cœur ». C’est la déclaration faite hier par un colonel en service au Tribunal militaire de Yaoundé. C’était juste après l’arrivée de Zeinab Ousman et Mariam Moussa, les deux jeunes filles accusées d’actes de terrorisme. Elles sont arrivées au Tribunal militaire à bord d’un car de la prison principale de Yaoundé.  Derrière leur véhicule, se trouvait un pick-up des éléments du groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign). Au moment de leur descente du véhicule, les deux jeunes filles étaient liées par des menottes.

Elles ont ensuite été installées dans la salle d’audience à la première rangée. Les deux accusés qui n’ont pour autant pas perdu le sourire ne s’expriment qu’en langue haoussa. Il leur est imputé les faits de tentative d’actes terroristes et immigration irrégulière. Malgré le fait qu’elles sont détenues à la prison principale de Yaoundé, Zeinab Ousman et Mariam Moussa de nationalité nigériane gardent toujours une beauté physique. Chacune d’elle arborait un ensemble tissu pagne, un foulard et une paire de babouche.

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Difficile d’ailleurs d’accepter que ces deux jeunes filles portaient les explosifs dans un sac et étaient prêtes à aller se sucider en 2015 à Maroua. N’eût été la bravoure d’un conducteur de moto qui avait pris le courage de dévier leur itinéraire pour les conduire plutôt dans un poste de police à Maroua, beaucoup des Camerounais auraient perdu la vie dans ce carnage avorté. Me Bertine Michèle Nafack Boukeng, l’avocate des deux accusées n’a pas une idée exacte sur l’âge de ces deux clientes. « Elles doivent avoir entre 17 ans et 18 ans », déclare l’avocat.

Le tribunal militaire a repoussé le délibéré au 28 novembre prochain. Les deux accusées ont plaidé coupables dès l’entame du procès en janvier 2016. Selon Me Bertine Michèle Nafack Boukeng, les deux filles risquent une peine de mort. Lors de la dernière audience qui s’est tenue le mois dernier le Tribunal militaire avait sollicité un interprète pour que les deux accusées soient informées sur le verdict de cette juridiction. Au cours de cette audience, il n y a pas eu des débats comme c’est souvent le cas. On s’achemine vers la fin de ce procès sans que les deux accusées ne puissent dire devant la barre comment elles ont fait pour se retrouver en possession des explosifs ? Si même elles étaient conscientes de l’acte qu’elles s’apprêtaient à poser ?

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