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Cameroun : La revue de presse de ce lundi 24 février 2020

24 janvier 2020

Très chers abonnés, bonjour ! Nous sommes lundi 24 février 2020, bienvenus à votre revue de presse quotidienne.

24 janvier 2020
Les unes en kiosque ce matin

La sortie fracassante du président français, Emmanuel Macron au sujet du président Cameroun Paul Biya est au centre de l’actualité parue en kiosque ce matin. En fonction des sensibilités éditoriales, les analyses divergent.

Interpellé samedi dernier par un activiste camerounais, lors du Salon de l’agriculture, le président français n’a pas hésité de dévoiler les secrets d’État sur le Cameroun et l’Afrique. Pour le journal Repères, il s’agit tout simplement de l’immaturité diplomatique. « Macron, l’immature », titre le journal. 

Alors que Repères voit en cet acte une sorte d’immaturité, Mutations de son côté parle d’une condescendance inédite de Macron, dont la tendance vise à exprimer sa volonté de puissance. Pour le journal des Mutants, il s’agit de la « diplomatie de Jupiter ».

Le trihebdomadaire Essingan, parlant de cette actualité dans sa livraison de ce 24 février 2020, écrit : « Les dérapages d’un suprématiste blanc nommé Macron ».

L’essentiel du Cameroun pour sa part, qualifie la sortie de Macron de « maladresse diplomatique », et indique que ce dernier est « crédule et inamical »  

« Paul Biya, un Lion en papier mâché », c’est le titre qui meuble la Une de La Voix du Centre, revenant lui aussi sur les propos du président français      D’après notre confrère en sa page 4, les partisans du président camerounais n’ont eu de cesse « d’affirmer que Paul Biya est l’un des rares chefs d’État africain qui tient tête à la France. Un mythe qui est tombé samedi dernier dans un entretien entre Emmanuel Macron et un activiste de la brigade anti-sardinards », peut-on lire dans les colonnes de La Voix du Centre disponible ce matin.

Pour approfondir :   Scandale au Concours de l’ENAM : Un candidat décédé avant l’oral est déclaré admis

« En représailles aux propos jugés irresponsables du président français Emmanuel Macron, des leaders d’opinion demandent le rappel de l’ambassadeur du Cameroun en France, pour consultation », l’information des d’InfoMatin de ce matin. Le quotidien de Dieudonné Mveng interroge ainsi les silences de la représentation diplomatique camerounaise sur le sol français, après cette autre « offense » perpétrée contre Paul Biya.

Pour Émergence en kiosque, Macron a humilié Paul Biya en mondovision. Interpellé par un activiste camerounais lors du salon de l’Agriculture, outre les propos compromettants à l’endroit du président camerounais, le président français a aussi, selon le journal Émergence, évoqué la question de l’alternance au Cameroun ainsi que celle des prisonniers politiques.

Le Messager parle des « pressions extérieures » après cette sortie du président Macron s’interroge sur qui gouverne réellement le Cameroun. « Interpellé par un activiste camerounais lors du salon de l’Agriculture, le président français a confessé que c’est sous sa dictée que le chef de l’État a libéré Maurice Kamto et Cie », écrit le quotidien de feu Pius Njawé de ce matin.

Perspective d’Afrique indique ce matin toujours par rapport à cette actualité que Paul Biya ne reçoit « les injonctions de personne »

Le Soir de ce matin, déclare : « Les Camerounais disent Non à l’insulte de Macron ».

Sortons de cette affaire d’Emmanuel Macron pour parler des défis qui attendent le nouveau président de la Fédération des sociétés d’Assurances de droit national africain (FANAF), César Akomie Afene, élu le 20 février dernier à Libreville. Selon le journal l’Économie en kiosque, l’administrateur du groupe NSIA, est celui qui devra diriger la FANAF durant les trois prochaines années. 

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L’affaire Jean Emmanuel Foumbi refait surface dans la presse ce matin. Selon Sans Détour qui en parle, la procédure d’arbitrage a déjà été signifiée depuis le mois de décembre 2019, et l’exécution de celle-ci est entrain d’être organisée à l’échelle internationale.

Cameroun Tribune nous plonge dans le contentieux postélectoral qui s’ouvre ce lundi. Selon le quotidien à capitaux publics, les 35 recours déposés par une quinzaine de partis politiques seront examinés ce 24 février 2020 au Conseil constitutionnel.

Le trihebdomadaire de Guibai Gatama, L’œil du Sahel nous présente déjà les candidats au poste de super maire dans les villes de Ngaoundéré, Garoua et Maroua. C’est un album photo accompagné des parcours de ceux-ci que vous retrouverez en page 3 du journal de la Nouvelle route Bastos à Yaoundé.

Le Zénith, lui, s’est intéressé à la succession du président de la l’Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril actuellement en France sous soin intensif. Le journal Le Zénith indique que plusieurs personnes originaires du septentrion ayant le profil pour lui succéder lorgnent déjà son siège. Ils sont à découvrir dans cet hebdomadaire. 

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