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Cameroun : La réhabilitation de la route Zamengoué-Okola-Monatélé préoccupe les députés de la Lékié

Okola Cam

Reçus en audience par le ministre des Travaux publics, les parlementaires du département de la Lékié qu’accompagnaient les chefs de groupements d’Okola Evodoula ont posé leurs doléances. 

Okola Cam
Etat de la route au centre ville d’Okola (c) Droits réservés

Difficile de voir un véhicule de transport neuf sur l’axe Zamengoué-Okola-Monatélé dans le département de la Lékié, région du Centre. Les voitures qui servent de transport sur cette route se reconnaissent par leur vétusté. Non pas qu’ils aient été achetés dans cet état mais, même si le chargement concourt à l’usure de l’engin à quatre roues, le principal facteur est l’état délabré de la route.

Crevasses par ci, nids-de-poule par-là, goudron quasiment absent, poussière à bien des endroits. C’est bien le calvaire que vivent les populations qui viennent de cette partie du département dont est issu Henri Eyebé Ayissi.

C’est pour pallier la situation qu’une délégation de parlementaires a été reçue le 3 août 2020 par le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

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Conduite par l’honorable RDPC Gabriel Koah Songo, la délégation de parlementaires de la Lékié assistée des chefs de groupement d’Evodoula ont centré leurs échanges avec le membre du gouvernement sur ce tronçon.

« Il s’agit de faire une intervention d’urgence sur ce tronçon pour le rendre praticable avec une vitesse de référence de 60 km. Concrètement, il est prévu de faire un traitement des points critiques, reconstituer certains bourbiers et les revêtir de bitume. Les travaux seront exécutés par la brigade nationale des travaux en régie du MINTP, en attendant la mobilisation des fonds pour la réhabilitation proprement dite », peut-on lire dans les colonnes de Cameroon Tribune

Pour Gabriel Koah Songo, « Il faut faire plus de deux heures pour rallier les deux bouts », déplore-t-il avant de relever que « l’aménagement de ce tronçon était prévu, d’autant plus que des études avaient déjà été faites pour sa réhabilitation ».

Il ne reste plus que ces échanges fructueux se traduisent par les actes pour faire le bonheur des usagers qui n’attendent que ça depuis de années.

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