Depuis deux années déjà, l’écrivaine franco-camerounaise et le promoteur de l’école privée « Le Paradis des anges », se livrent à une bataille sans merci.
En effet, Calixte Beyala, après avoir accusé les élèves de cette école située non loin de sa résidence à Douala de perturber sa tranquillité avec les bruits, l’établissement avait à son tour, engagé une procédure judiciaire contre la romancière, l’accusant de hausser le volume de la musique chez elle au plus haut niveau afin de perturber le déroulement des cours.
En juin 2017, le préfet du département du Wouri avait ordonné la délocalisation de cet établissement. Jusque-là, rien n’a été fait. Le 17 décembre 2018, l’école avait été déclarée fermée. Après cette annonce, dame Beyala avait accusé les militants et sympathisants du MRC qui s’étaient indignés contre la fermeture de cette école, d’être en collaboration avec sa fondatrice dudit établissement.
« En collaboration avec la fondatrice du paradis des anges, les Kamtoistes s’en donnent à cœur joie. Battus à plate couture par le Popol national, grand vainqueur du scrutin de 2018, ils cherchent vainement les branches auxquelles s’accrocher ! », déclarait-elle, sur sa page Facebook.
Seulement, Le Paradis des anges à continué de fonctionner. Ce que l’écrivain perçoit comme une « délinquance », qui s’écarte des fondements mêmes de la franc-maçonnerie dont de nombreuses fondatrices d’écoles au Cameroun se réclament membre selon elle.
Ci-dessous, le texte de Calixte Beyala
La Franc-maçonnerie à notre connaissance n’est pas là pour protéger les délinquants…
Un bon franc-maçon ne transformerait pas une maison d’habitation, en école – mettant la santé des riverains vieillissants en danger. Un bon franc-maçon ne ferait pas autant preuve de cynisme, mais serait un humaniste.
Au Cameroun particulièrement, cette école de lumière prend des allures de sectes où certains s’y agglutinent pour piétiner l’État, les règles édictées pour vivre ensemble afin de devenir riches et puissantes, et c’est bien dommage.
Une vénérable d’une Loge maçonnique ne poserait pas une école dans une zone résidentielle, une école qui menace de s’écrouler à tout moment.
Une vénérable d’une loge maçonnique – le droit humain international – n’appellerait pas au secours ses frères alors même qu’elle a tort., vociférant mille mensonges pour se maintenir dans un lieu interdit par l’État et gagner du fric sur le dos des parents, au détriment des enfants d’ailleurs qui fréquentent dans cette atmosphère violente sous les yeux haineux des riverains
Non, la franc-maçonnerie est autre chose en Occident que ce que nous rencontrons en Afrique en général et au Cameroun en particulier.
Carton rouge pour les parents si peu soucieux de l’avenir de leurs enfants qu’ils continuent à les confier aux structures dirigées par ces faux francs-maçons plus proches des criminels que de l’école des Lumière ! Bises à tous