Depuis l’assassinat le dimanche 10 mai 2020 du jeune maire de 35 ans Prisley Ojong par les terroristes ambazoniens, la classe politique et la société civile comme un seul homme condamne l’acte odieux posé par les séparatistes.
Le lundi 11 mai 2020, le président national du PCRN en s’indignant de cette mort a souhaité que les responsabilités soient établies. « Encore un Élu assassiné à Mamfe! Jusqu’à quand compterons-nous les morts (pour rien) de la crise anglophone ? Que les responsabilités soient établies par les diligences idoines et que la loi prévale! », a écrit le député PCRN de la nation.
Le candidat à la dernière élection présidentielle Me Akeré Muna trouve inacceptable cet assassinat. « Je viens de voir une vidéo de foules en pleures à la résidence du défunt jeune maire de Mamfe, M. Ashu Ojong. Comment avancer une cause en privant une mère de son fils & une épouse de son mari?! Quel est ce plus grand mal que nous éviterions en tuant? C’est inacceptable ! », déclare l’ancien Batonnier de l’ordre des Avocats sur twitter.
Rolande Ngo Issu, députée PCRN à l’assemblée nationale pense que cette mort de plus est de trop et exprime ses condoléances à la famille du défunt. « Profonde pensée à tous nos frères et sœurs des régions du NOSO. Par ailleurs, mes condoléances à la famille nucléaire, professionnelle et amie du jeune Maire de Mamfe. Oh DIEU ! Un mort de plus, un mort de trop », écrit la femme politique sur twitter.
Le Réseau Des Défenseurs Des Droits Humains En Afrique Centrale (REDHAC) a aussi condamné le meurtre du jeune magistrat municipal de Mamfé. « Le REDHAC condamne avec fermeté l’assassinat du Maire de Mamfe par les séparatistes. Rien ne peut justifier les crimes et les exactions des droits humains », peut-on lire sur la page Facebook officielle de l’institution.
Le premier secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba s’est également exprimé sur le crime de Mamfé, comme l’a rapporté Lebledparle.com dans un précédent article.