Suite aux rumeurs et « allégations » qui ont fait état depuis le 16 février de l’incendie des maisons d’habitation à Kumbo dans le Nord-ouest par l’Armée camerounaise, le gouvernement par la voix de son porte-parole René Emmanuel Sadi, dément et affirme que les forces de Défense et de sécurité ont uniquement vocation à protéger les populations et les biens dans les régions anglophones, en crise.
« Le gouvernent dément formellement ces allégation et tient à préciser que les forces de forces de défense et de sécurité présente dans cette région [Nord-ouest, ndlr] aux attaques régulières des hordes de sécessionnistes, ont essentiellement vocation à assurer la protection du territoire national, ainsi que celles des personnes et des biens. », a publié Emmanuel Sadi par voie de Communiqué de presse, ce 21 février 2019.
Le ministre de la Communication rappelle par ailleurs les faits. « C’est ainsi que la nuit du 16 au 17 février 2019, alertées par les populations de Kumbo, de la présence des rebelles sécessionnistes, ayant investi des abris et des débits de boisson dans la villes, les forces nationales de défense et de sécurité sont intervenues et ont mis lesdits assaillants en déroute, en procédant, par ailleurs, à des actions ciblées, détruisant les abris leur servant de refuge et récupérant tout leur arsenal de guerre. », ajoute le membre du gouvernement pour qui l’armée camerounaise n’a incendié aucune maison d’habitation.
René Emmanuel Sadi, au nom du gouvernement camerounais, salue « la bravoure et le professionnalisme » de l’Armée du Cameroun. Il rassure par la même occasion, « les populations quant à la détermination du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour leur protection et celle de leurs biens », dans une atmosphère de « tentatives récurrentes de désinformation et de manipulation de l’opinion ».
Rappelons que depuis que la crise anglophone a atteint le niveau actuel où les habitations et édifices publics sont régulièrement détruits par des incendies, l’Armée camerounaise et les rebelles sécessionnistes opérant dans les régions anglophones (Nord-ouest et Sud-ouest) en proie à une crise qui dure plus de trois ans, se rejettent régulièrement la responsabilité.
Ci-dessous, le communiqué du ministre :