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Cameroun : l’AFP d’Alice Sadio demande la libération de Maurice Kamto et Cie

Kamto Maurice

Dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) appelle à la libération pur et simple des cadres et militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).


Kamto Maurice
Maurice Kamto – capture photo

Deux mois après leurs arrestations, certains cadres du MRC, à l’instar du président national Maurice Kamto, du trésorier national Alain Fogué Tedom, ainsi que certains alliés comme Penda Ekoka, Albert Ndzongang, Paul Eric Kingué, Serval Abé, dit Valséro et certains militants n’ont pas encore recouvré la liberté. A la faveur du renvoi du procès en appel de leur libération immédiate ce mardi 26 mars, l’AFP demande tout simplement qu’ils soient libérés. « Que l’on aime ou pas les cadres et membres du MRC, il est vital et impératif pour notre démocratie que toutes les parties prenantes à la lutte pour l’avènement d’un État de droit, des libertés et de l’égalité de tous devant la loi, élèvent leurs voix pour dire HALTE à cette parodie de justice qui cache mal une volonté malsaine d’épuration politique », écrit Alice Sadio.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué de l’AFP.

L’AFP PAR LA VOIX DE SA PRÉSIDENTE EN APPELLE À LA LIBÉRATION PURE ET SIMPLE DES CADRES ET MILITANTS DU MRC :

Rappelant que l’excès de zèle et les abus du régime et de sa soldatesque ont constitué l’étincelle qui a mis le feu aux poudres dans la crise anglophone devenue, pour notre plus grand malheur, une guerre fratricide dont le lot de morts et de désolations fragilise chaque jour qui passe les piliers porteurs de notre patrie, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) déclare en ce jour d’appel en Habeas Corpus :

– Que les armes à feu, la chasse aux sorcières, les brimades, les humiliations diverses, y compris des militants en plein investissement humain dans leurs quartiers ne font qu’exposer au grand jour la FRILOSITÉ voire la LÂCHETÉ d’un régime qui aura usé et abusé au vu de tous, de l’argent du contribuable, de l’appareil administratif et des biens publics pour se maintenir au pouvoir contre vents et marrées en octobre 2018.

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– Que le financement disproportionné de la campagne électoral additionné aux violations des libertés de réunions des autres organisations et candidats en compétition nous fondent à dire que les dés étaient pipés à l’avance.

– Que des camerounais n’ont pas sacrifié qui leurs vies, qui leurs carrières, qui leurs avoirs pendant les années de braise et au-delà pour que l’on en arrive aujourd’hui à de tels excès et abus de la part de celui-là même qui nous jura de nous léguer la démocratie en héritage ;

– Qu’interpeller et enfermer des justiciables avec un mandat de perquisition, soutenir que ces justiciables seraient des prisonniers de droit commun et paradoxalement, les juger par devant les instances du tribunal militaire relève simplement de l’absurde et de l’arbitraire ;

PAR CONSÉQUENCE :

– Que l’on aime ou pas les cadres et membres du MRC, il est vital et impératif pour notre démocratie que toutes les parties prenantes à la lutte pour l’avènement d’un État de droit, des libertés et de l’égalité de tous devant la loi, élèvent leurs voix pour dire HALTE à cette parodie de justice qui cache mal une volonté malsaine d’épuration politique.

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– Que regarder sans rien dire, laisser faire reviendrait à faillir à une étape cruciale de notre lutte pour un Cameroun meilleur. Car, par-delà le Mrc, il s’agit avant tout, de réitérer et défendre à cor et à cri les valeurs républicaines en lesquelles nous croyons ;

– Qu’eut égard aux frustrations refoulées des citoyens du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, cette POLITIQUE DU GENDARME qui brime et tire sur tout ce qui ose ou bouge a montré ses limites dans la crise anglophone et ;

– Que les mêmes causes produisant les mêmes effets, extirper des compatriotes de force du champ politique ou seuls les idées et idéaux sont roi et font ou défont les LEADERS, pour les déporter dans le champ militaro-judiciaire où règne LA LOGIQUE PUNITIVE à temps et à contretemps est de nature à envenimer davantage le climat de tension déjà fortement perceptible au sein du corps social camerounais ;

– Que l’élégance et l’esprit de saine compétition exigent que force revienne au CHAMP POLITIQUE et que chaque partie prenante puisse librement faire valoir ses IDÉES, ses IDEAUX, ses VALEURS et sa VISION pour un CAMEROUN DEBOUT et DIGNE.

Patriotiquement !

Alice Sadio

Présidente AFP

Sec Gén Plateforme pour la Nouvelle République.


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