Les présumés coupables des meurtres violents des gendarmes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest sont identifiés. C’est l’information principale qui ressort de la conférence de presse tenue vendredi dix novembre deux mil dix sept par Issa Tchiroma Bakary ministre de la communication accompagné des hauts fonctionnaires du Cameroun.
Il s’agit des Ms. Wirngo Flavain Bonlikeh (trente deux ans) ans, Ndzelmonyuy Livinus Wirashy (vingt six ans), Nyodzeka Leonard Suiliy (vingt six ans), Wala Ernest, (vingt et un an), Ngoran Livinus (trente et un an) et Mdzeyuf Raoul (vingt trois ans).
Lors de leur arrestation, ces « dangereux suspects » selon le MINCOM ont été interpelés à Misaje localité située dans le département de Donga Mantung, Région du Nord-ouest.
Lors de leur interpellation par les forces de défenses et de sécurités ces « terroriste » possédaient douze munitions de calibres sept virgule soixante deux millimètres.
Les premiers résultats de l’enquête menée par la Légion de gendarmerie du Nord-ouest à Bamenda confirme que ce sont ses six personnes qui ont attaquées le lycée technique de Jakiri le lundi six novembre deux mil dix-sept.
Dans ce sillage M. Ndzemonyuy Livinus Wirashy est l’assassin de Bienvenu Djolay le gendarme-major dont l’arme de marque Kalachnikov de type AK 47 n’a pas été retrouvé jusqu’à ce onze novembre.
Le total des morts enregistrés par les forces de défenses et de sécurités camerounaises font état de quatre morts.
Les trois gendarmes dont les noms sont mentionnés dans un communiqué de presse du ministère de la défense paru hier dix novembre.
Ajouté à ces trois gendarmes le soldat Yaya Emmanuel en service à la vingte deuxième [brigarde] d’infanterie motorisée appartenant à la vingt unième brigade d’infanterie motorisée.
Il a été égorgé dans la nuit du neuf au dix novembre deux mil dix sept. Dans la localité d’Akwem département de Manyu Région du Sud-ouest.
Pour Issa Tchiroma Bakary ces actes des sécessionnistes est une déclaration de « guerre à la République [du Cameroun] » et reste surpris du silence des ONG de défense des droits de l’homme et des libertés.