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Cameroun : Encore des « allégations infondées » suite aux affrontements sanglants entre l’armée et les sécessionnistes au Nord-Ouest

Sadi Rene Emmanuel

René Emmanuel Sadi a rendu public ce 2 mars, un communiqué visant à démentir les « allégations totalement infondées » qui font le tour des réseaux sociaux imputant une fois de plus le massacre des civils à l’armée camerounaise.

Sadi Rene Emmanuel
René Emmanuel Sadi (c) Droits réservés

Dans un communiqué signé ce 2 mars 2020, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, fait la lumière sur les affrontements sanglants survenus entre les forces de défense camerounaises et les groupes armés séparatistes au Nord-Ouest il y a quelques jours.

En effet, relate le Mincom, l’armée camerounaise a été victime le 25 février 2020, d’une attaque par un groupes d’individus « lourdement armés » au chantier de construction du poste de Commandement de la 5ème Région militaire interarmées au quartier Mendankwe à Bamenda, région du Nord-Ouest .

L’attaque s’est soldée par la mort deux personnes du camp de l’armée soit un  soldat tombé et son arme emportée par ses bourreaux, un technicien civil tué, trois soldats blessés,  cinq otages civils pris par les séparatistes sans compter les dommages matériels.

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Suite à ce lourd bilan essuyé par les forces de défense, une opération de ratissage a été menée dans le nuit du 28 au 29 février 2020 au quartier « Yoruba », dans la localité de « Small Babanki ».

Au terme de l’opération ; précise le porte-parole du gouvernement, l’armée est parvenue à découvrir un retranchement des sécessionnistes. Les échanges de tirs entre les soldats et les séparatistes ont permis de neutraliser dix terroristes, récupérer le matériel de guerre emporté et de libérer l’otage ainsi que d’autres objets.

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C’est à la lumière de ces faits que René Emmanuel Sadi dément les « allégations totalement infondées » qui attribuent plutôt le massacre de 15 personnes à l’armée.

Notons tout de même que c’est une énième fois en l’espace de deux semaines que des incriminations de cet acabit sont portées contre l’armée . Les ONG lui ont imputé la responsabilité du massacre de Ngarbuh au Nord-Ouest le 14 février 2020. Les faits contre lesquels s’étaient inscrits en faux, les membres du gouvernement de la République.


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