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Cameroun : Djeukam Tchameni met à nu les « mauvais opposants » au régime d’Etoudi

Tchameni

Sur sa page Facebook ce mercredi 28 août 2019, Abel Elimbi Lobé relaie l’intervention de Djeukam Tchameni qui fustige le « vrai visage des mauvais opposants de l’opposition camerounaise ».

Tchameni
Djeukam Tchameni (c) Droits réservés

 

 

 A en croire la publication d’Abel Elimbi Lobé, c’est sur le plateau du média à capitaux privés LTM que Djeukam Tchameni, du Mouvement pour la démocratie et l’indépendance (MIDI), a fait ses déclarations.

L’homme politique a fortement critiqué la majorité des partis d’opposition qui n’œuvrent que pour leurs intérêts.

« On sait pourtant très bien que l’UNDP avec 68 députés et le SDF avec 42 députés n’ont pas été capables de faire débattre la moindre proposition de loi à l’assemblée nationale », affirme Djeukam Tchameni.

Lebledparle.com vous propose cette introduction d’Abel Elimbi Lobé suivie des propos qu’il a recueillis de Djeukam Tchameni.

 

 Pendant que des partis politiques comme le sdf commencent après moult tergiversations à avouer leur intérêt pour la prise en otage de l’école dans le NOSO (écoutez « Tout au claire » de ce mardi sur LTM)

DJEUKAM TCHAMENI CRÈVE LE VRAI VISAGE DE CEUX QUE J’APPELLE « LES MAUVAIS OPPOSANTS » DE L’OPPOSITION CAMEROUNAISE

LISEZ PLUTÔT ! (Abel Elimbi Lobé ? Ndlr)

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Djeukam Tchameni

3 h ·

La majorité des « opposants » camerounais n’œuvrent pas pour un changement véritable. Chacun rêve que l’après Biya soit la même chose que sous Biya… mais à son bénéfice.

La scène politique est monopolisée par des acteurs jeunes et vieux ayant le même logiciel mental : tous rêvant d’un pouvoir totalitaire, tous intolérants, incapables de travailler en équipe ne serait-ce que pour optimiser la présence de leurs scrutateurs dans les bureaux de vote.

Ils ne sont nullement porteurs d’un projet alternatif. Tout au plus souhaitent-ils un changement de régime ou tout simplement le changement et le remplacement par eux-mêmes de la personne à la tête du régime.

Tous les projets politiques excluent le peuple comme agent du changement. L’éducation politique des masses et la mobilisation populaire ne sont pas vraiment au centre des stratégies. On appelle de tous les vœux l’intervention de puissances étrangères. L’éducation gratuite, la santé universelle, le logement décent accessible, un emploi disponible pour le plus grand nombre… ne font pas partie des programmes.

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On veut la présidence avec tous les pouvoirs exorbitants du dictateur. Si on ne peut pas avoir la présidence, on rêve d’un fédéralisme ethnique ou la sécession qui permet à chaque « élite » tribale d’instaurer sa part de dictature et de corruption dans son état ou sa république.

Plus prosaïquement, les plus naïfs veulent être maire ou député à l’issue d’élections que l’on sait truquées d’avance. On sait pourtant très bien que l’UNDP avec 68 députés et le SDF avec 42 députés n’ont pas été capables de faire débattre la moindre proposition de loi à l’assemblée nationale.

Pendant ce temps, le peuple souffre de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud. On assiste impassible à la descente aux enfers d’un avion en mode de pilotage automatique. Le spectacle est pathétique en effet.

Heureusement que c’est DJEUKAM TCHAMENI qui le dit (Conclut Elimbi Lobé, Ndlr).


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