L’unité d’élite de la Gendarmerie nationale a effectué un important coup de filet le 17 octobre 2014 à Douala. Avec l’interpellation de deux membres présumés du mouvement terroriste Al Qaïda.
En filature depuis des semaines, les deux présumés et de nationalité camerounaise ont été interpellés, par le Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign), au niveau du pont sur la Dibamba alors qu’ils étaient abord d’un véhicule personnel. Les deux membres de l’Al-Qaïda qui sont de nationalité mauritanienne circulaient au Cameroun avec des cartes nationales d’identité camerounaises établies en 2013 et des permis de conduire datés de 2004.
En outre, ils possédaient entre leurs mains, une carte détaillée du plan de la ville de Douala qui n’est pas la disposition du grand public. Autant d’éléments compromettant qui ont confirmé les soupçons qui pèsent sur leurs personnes. Leur exploitation va une fois de plus confirmer les informations que les renseignements avaient déjà sur la menace d’une série d’attentats qui pèse sur la ville et qui viserait les symboles de la ville de Douala à l’instar du pont sur le Dibamba, l’échangeur de la place Joss, le pont sur le Wouri, les services administratifs et certaines unités industrielles.
Les attentats étaient programmés pour les 11 et 12 novembre 2014. Est-ce que la menace que les autorités et les forces armées essaient de dissimuler pour éviter de susciter une psychose est-elle mise hors de danger ? Nos sources répondent par l’affirmative, tout en étant mesurées. Affirmant qu’avec l’arrestation de ces deux dangereux membres d’Al-Qäida, on peut dire que le danger est hors de porté mais la vigilance reste de mise. Les fins limiers poursuivent leurs investigations pour détecter les ramifications qu’ils ont pu se tisser à l’intérieur du pays.
Ce qui explique que depuis quelques jours, outre la panique d’une irrigation de la révolution populaire du peuple Burkinabé, il y a en filigrane un état de couvre feu discret qui est maintenu sur la capitale économique et ses environs jusqu’à la fin d’année 2014. En effet, avec la recrudescence de la menace du Boko Haram dans la partie septentrionale et particulièrement dan la région de l’Extrême-Nord, le gouvernement a déployé une toile de renseignements pour éviter que les actes d’agression et de criminalité de cette secte islamiste aux pratiques terroristes ne se propagent sur le reste du pays.
Surtout que les membres de cette secte islamiste qui se réclament porteurs des revendications Jihadistes dans le Golfe de Guinée ne profitent de la concentration des nos forces de défenses à les repousser hors des frontières camerounaises et ceci depuis le Grand Nord, pour se refugier dans la zone méridionale. Surtout qu’il était enregistré de plus en plus des attaques sanglantes dans les zones frontalières des régions de l’Adamaoua et de l’Est avec la République centrafricaine.
Signe avant coureur de ce que la secte islamiste Boko Haram étendait déjà ses ramifications plus en profondeur dans le territoire camerounais en nouant soit des alliances avec des bandes armées, soit en favorisant l’extension des excroissances dans des régions et des zones outre que celle de la région de l’Extrême-Nord où elle a sévit et continue encore sévir énergiquement. Une menace sérieuse pour les pays du Golf de guinée au regard de la volonté de Al-Qaïda du Maghreb et celui de la partie sahélienne de l’Afrique d’étendre leurs tentacules en Afrique Subsaharienne.
Ainsi les membres de ce labyrinthe de la terreur qui savent rester anonymes et insoupçonnables font croître leur arsenal terrifiant. C’est pour mettre fin à cette passerelle que représente le Cameroun aux yeux des organisations de lutte contre le terrorisme et la drogue que les mesures de sécurité ont été renforcées aussi bien dans les zones portuaires et aéroportuaires que dans les frontières. Avec l’acquisition des appareils modernes de contrôle.