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Cameroun : Des journalistes du quotidien Mutations portent plainte contre Protais Ayangma : «Il s’est autoproclamé PDG»

Protais Ayangma

Le procès programmé le 14 février 2017 contre l’homme d’affaire Protais Ayangma a été renvoyé au 21 février prochain.


Protais Ayangma
Protais Ayangma – DR

Depuis quelques jours, des différends opposent certains employés du Quotidien Mutations et Protais Ayangma Amang, Président du Conseil d’administration de South Média Corporation (SMC), société éditrice du quotidien Mutations. L’affaire a été portée devant le tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé. le porte Parole du Collectif Felix Cyriaque Ebole Bola que plusieurs employés accusent plus de 30 mois d’arriérés de salaire dénonce l’accaparement du journal par le PCA.

« Le procès contre Protais Ayangma, «président-directeur général» de la South Media Corporation (SMC), programmé ce 14 février 2017, a été renvoyé au 21 prochain devant le juge de référé d’heure à heure du tribunal de 1er instance d’Ekounou, pour production de la réplique par la défense » annonce le journaliste Felix Cyriaque Ebole Bola le porte Parole du Collectif.

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« Un collectif d’employés de Mutations, que je conduis, a en effet porté plainte contre M. Ayangma pour les faits suivants: -Depuis le 7 janvier 2017, Protais Ayangma s’est autoproclamé PDG de la société -Depuis le 7 janvier 2017, il a aussi créé un nouvel organigramme et nommé des proches dont un cuisinier de profession, désormais secrétaire général et homme à tout faire -Mutations est un titre de la South Media Corporation (SMC), une société anonyme avec Conseil d’Administration dont la dernière session s’est tenue le 24 février 2011 » explique Felix Cyriaque ancien sécrétaire de la rédaction à Mutations.

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 « La dernière session de l’Assemblée Générale a eu lieu le 28 décembre 2001-Ayangma, dont le mandat de 2 ans a expiré, continue de poser des actes de gestion dont nous demandons l’annulation pure et simple.-Plusieurs employés accusent plus de 30 mois d’arriérés de salaire -Les actes d’Ayangma constituent un flagrant délit d’accaparement de l’entreprise -Nous demandons au tribunal de nommer un mandataire (notaire), avec pour mission de faire convoquer une Assemblée Générale assortie d’un Conseil d’Administration, qui devraient, notamment, d’urgence résoudre l’épineuse question du paiement desdits salaires ».


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